Effet de rattrapage pour les services marchands non financiers

Le secteur des services marchands non financiers aurait connu une stabilité de son activité au deuxième trimestre de l’année. C’est ce qui ressort de l’enquête de conjoncture du Haut-Commissariat au Plan (HCP) menée auprès des entreprises opérant dans ce secteur. Les anticipations de 64% des patrons des services marchands non financiers se seraient basées sur l’amélioration prévue dans les branches des transports aérien et des transports terrestres et transport par conduites, mais aussi sur la baisse prévue dans les activités de l’hébergement, de location et location-bail et les activités des agences de voyages, voyagistes, services de réservation et activités connexes.
Dans le commerce de gros, l’enquête révèle que les anticipations de 29% des grossistes font état d’une augmentation du volume global des ventes pour le deuxième trimestre et d’une baisse selon 24%. Cette évolution serait principalement attribuable à la hausse des ventes dans le commerce de gros des équipements de l’information et de la communication et le commerce de gros d’autres équipements industriels. En revanche, les ventes dans le commerce de gros de produits agricoles bruts et d’animaux vivants auraient connu une baisse. Par ailleurs, les commandes prévues pour le deuxième trimestre seraient d’un niveau normal selon 58% des chefs d’entreprises et inférieur à la normale selon 31% d’entre eux. L’emploi connaîtrait, quant à lui, une stabilité des effectifs selon 79% des grossistes.
Au premier trimestre de l’année, les services marchands non financiers auraient connu une baisse selon 62% des patrons et une hausse pour seulement 22% d’entre eux. Cette évolution serait le résultat d’un recul d’activité enregistré dans les télécommunications, les transports aériens et l’hébergement à l’exception de l’entreposage et services auxiliaires des transports et des transports terrestres et par conduites qui se seraient améliorés. 
Le taux d’utilisation des capacités de prestation (TUC) du secteur se serait ainsi établi à 75%. Les carnets de commandes du secteur sont jugés d’un niveau inférieur à la normale par 39% des chefs d’entreprises. Dans ce tableau, l’emploi aurait affiché une baisse selon 28% des patrons.