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Elalamy : «Nous sommes capables de fabriquer un véhicule au prix indien»

L’industrie automobile nationale est compétitive et pointe même dans le Top 3 mondial, derrière l’Inde qui coiffe le podium et la Chine. C’est ce qu’a déclaré Moulay Hafid Elalamy, ministre de l’Industrie, du commerce et de l’économie verte et numérique, lors de la révélation du nouvel Express, fabriqué dans l’usine tangéroise du groupe Renault.

«Nous sommes capables de fabriquer un véhicule au prix indien». Moulay Hafid Elalamy, ministre de l’Industrie, du commerce et de l’économie verte et numérique, n’a pas caché sa grande conviction en confirmant haut et fort la bonne santé de l’industrie automobile marocaine. Le ministre, qui s’exprimait à l’occasion de la révélation du nouvel Express, premier véhicule Renault fabriqué au Maroc, a indiqué qu’en termes de compétitivité, l’industrie automobile nationale occupe la troisième marche du podium mondial, après l’Inde qui pointe en tête et la Chine. «Les perspectives d’avenir du secteur sont phénoménales et nous travaillons sur des projets importants afin de développer notre compétitivité, notamment la production de véhicules à forte valeur technologique et la décarbonisation de l’ensemble de notre écosystème industriel», a déclaré Elalamy, rappelant que le secteur ne peut se développer sans la participation active des différents acteurs, notamment le Groupe Renault Maroc. «Ce que j’ai vu aujourd’hui à l’usine tangéroise de Renault est extrêmement fantastique. En tout cas, avec Renault, nous avons toujours eu des résultats supérieurs à nos objectifs initiaux», a affirmé le ministre.

Le statut d’usine 4.0 consolidé

En effet, «pour le Groupe Renault, le Maroc est l’un des piliers de sa compétitivité industrielle et un acteur clé du nouveau plan stratégique Renaulution», a confirmé Marc Nassif, directeur général de Renault Maroc. Ainsi, l’usine Renault de Tanger a récemment renforcé le processus de transformation de l’outil industriel et consolidé son statut d’usine 4.0. L’industrialisation de sa dernière gamme Express s’est caractérisée par des évolutions fortes dans l’atelier tôlerie avec l’ajout de 32 robots sur les postes d’assemblage final. L’atelier peinture a été équipé de nouveaux process vernis et pour traiter les contremarques. De même, l’atelier montage a révolutionné sa logistique en intégrant le transport de pièces par chariots filoguidés autonomes développés par les équipes d’ingénieurs du site. Il a aussi intégré une nouvelle ligne d’assemblage du cockpit.

Les lancements industriels des nouveaux projets sont un levier important du développement de l’Écosystème Renault. L’industrialisation des nouveaux modèles Express a favorisé le développement de sites existants et l’installation de nouveaux fournisseurs, apportant de nouvelles technologies innovantes alliées à des compétences pointues. Entre 2015 et 2020, le nombre de fournisseurs de rang 1 installés dans le Royaume est passé de 26 à 76. Les fournisseurs, accompagnant le démarrage des projets industriels du Groupe Renault au Maroc contribuent significativement à la valorisation de l’Écosystème et de toute la filière automobile nationale «Aujourd’hui, l’intégration des pièces fabriquées par l’Écosystème de fournisseurs Renault a fortement soutenu la dynamique industrielle nationale. Elle a permis au Groupe de franchir la barre des 60% d’intégration locale, en ligne avec les engagements pris avec le Royaume lors de la signature du Contrat de Performance en avril 2016, souligne Marc Nassif. 

Le Groupe Renault Maroc s’est engagé à atteindre 65% d’intégration locale et un chiffre d’affaires Sourcing local à minima de 1,5 milliard d’euros à l’horizon 2023». 

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