Les États-Unis ont placé, mercredi, l’Algérie sur une liste «de surveillance spéciale» pour les pays qui foulent au pied la liberté religieuse. Dans un communiqué, le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, a indiqué qu’il a décidé de placer l’Algérie sur cette «liste de surveillance spéciale» (Watch List) pour les gouvernements qui ont commis ou toléré des «violations graves de la liberté religieuse». Le département d’État a, par ailleurs, désigné le groupe terroriste État islamique au Grand Sahara, parmi les «entités particulièrement préoccupantes», ajoute la même source. La décision de M. Blinken d’ajouter l’Algérie à cette liste noire intervient à la suite d’une recommandation de la Commission des États-Unis sur la liberté religieuse internationale (USCIRF).
La nouvelle Constitution, qui «ne bénéficie pas nécessairement d’un fort soutien» auprès du peuple algérien, soulève de «sérieuses inquiétudes» quant à l’avenir de la liberté religieuse dans ce pays, a souligné la commission. L’USCIRF est une instance fédérale bipartisane établie par le Congrès américain pour surveiller, analyser et signaler les menaces à la liberté religieuse internationale. Elle fait des recommandations de politique étrangère au Président, au secrétaire d’État et au Congrès.