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ESSEC Afrique sensibilise ses étudiants à l’urgence climatique

L’ESSEC Afrique a organisé, sur son campus à Rabat, une «Journée Climat» dont l’objectif est de sensibiliser les étudiants à la problématique du changement climatique. Cette action, menée en partenariat avec l’École Centrale de Casablanca, a permis à ces jeunes de mieux appréhender les enjeux climatiques à travers une démarche innovante. Les détails.

L’urgence climatique est certes l’affaire de tous, mais les jeunes générations sont les premières concernées et devraient être aux avant-postes de la lutte contre le changement climatique.
Bien que conscients des enjeux environnementaux, les jeunes d’aujourd’hui sont souvent mal informés et ont besoin d’être accompagnés et mieux outillés pour appréhender les défis climatiques et pouvoir agir.
À ce niveau, le secteur éducatif a un rôle clé à jouer à travers la formation de jeunes responsables de leur environnement.
S’inscrivant dans cette mission, la Business School ESSEC Afrique a organisé, vendredi dernier, une «Journée Climat» visant à sensibiliser les étudiants à la problématique du changement climatique, la sensibilisation étant un instrument efficace pour changer les attitudes, notamment vis-à-vis de l’environnement.
«L’objectif de cette journée est de sensibiliser les étudiants aux causes, aux conséquences et aux manières d’agir sur le réchauffement climatique. Nous avons des étudiants qui ont vocation à avoir des postes de responsabilité et c’est un engagement de l’ESSEC que de tous les sensibiliser à cette problématique», a déclaré au «Matin» Guillaume Bouvier, directeur exécutif des programmes à ESSEC Afrique.
Pour ce faire, l’institution implantée à quelques encablures de la capitale a choisi une démarche innovante appelée «La Fresque du climat», un jeu sérieux créé en 2015 par l’ingénieur français Cédric Ringenbach, et dont la diffusion est portée par une association du même nom et une communauté de plus de 5.000 personnes.
«La Fresque du climat est née d’un rapport du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), un document de plus de 2.000 pages qui est assez compliqué et difficile à comprendre», explique au «Matin» Didier Marie, consultant-formateur, représentant de la Fresque du climat pour le Maroc.
Afin de le simplifier et de rendre son contenu plus accessible, Cédric Ringenbach a pensé à créer un jeu collaboratif composé de 42 cartes où les participants co-construisent une fresque récapitulant les mécanismes du changement climatique tels que présentés dans le rapport du GIEC.
Ainsi, après un passage à l’École Centrale de Casablanca, la Fresque du climat a étendu ses cartes au campus de l’ESSEC à Rabat. Les ateliers ont accueilli une centaine d’étudiants du Maroc, mais aussi d’Afrique subsaharienne et de France, tous animés de la volonté de devenir acteurs du développement durable. Répartis en petits groupes, les jeunes étudiants se sont essayés à cet exercice qui consiste à organiser les différentes cartes de manière à établir l’ensemble des liens de cause à effet pour réfléchir par la suite sur les solutions à apporter.
Échanges et débats ont été également au menu de cette journée Climat lors d’une table ronde qui a réuni des acteurs économiques de différents horizons autour de cette même thématique de réchauffement climatique.
Par cette action, ESSEC Afrique s’engage dans un projet plus «global», à travers lequel l’association la Fresque du climat ambitionne de former plus d’un million de jeunes à l’horizon 2020. «Ces jeunes sont les décideurs de demain et ce sont eux qui auront la main sur le changement climatique», souligne Didier Marie.
D’ailleurs, l’ESSEC a fait de la question du développement durable un des piliers de sa nouvelle stratégie, dévoilée en octobre dernier. En effet, la mise en œuvre d’une démarche de transition écologique et sociale à 360° est l’un des trois axes du plan stratégique de la Business school internationale. «Cette initiative intitulée “Together” vise à transformer nos formations, nos recherches, et la vie sur nos campus afin de répondre aux enjeux écologiques et sociaux», avait expliqué Hugues Levecq, directeur du campus ESSEC Afrique, dans un entretien accordé au «Matin». «Notre impact sur l’environnement et sur l’écologie est un grand défi. C’est pourquoi nous avons fait de ce projet une partie intégrante de notre stratégie. C’est un engagement fort et durable envers les problématiques de transition énergétique, de développement durable, d’ouverture sociale et de RSE», a-t-il ajouté. 

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