Une convention de partenariat a été signée, mardi dernier à Tétouan, entre la Faculté des sciences relevant de l’Université Abdelmalek Essaâdi et le gestionnaire délégué chargé de la distribution d’eau, d’électricité et de l’assainissement liquide, la société Amendis. Cet accord porte sur le renforcement de la recherche scientifique et le développement, ainsi que sur le rétablissement de l’état écologique des vallées de l’Oued Martil et l’Oued Negro.
En ce sens, la convention de partenariat vise à encourager la recherche scientifique dans le domaine du développement durable et de la protection de l’environnement, ainsi qu’à soutenir la formation et l’offre de stages au profit des étudiants de la Faculté des sciences au sein de la société Amendis.
En vertu de cet accord, signé par le doyen de la Faculté des sciences de Tétouan, Abdellatif Moukrim, et le directeur général d’Amendis, Antoine Boo, une étude sera réalisée et elle portera sur le cas de la vallée de l’Oued Martil, en mettant en lumière les effets d’ouvrages d’art (barrages, canaux) au niveau de l’Oued Martil et du bras mort de la localité de Diza, en plus d’assurer le suivi de la qualité de l’eau et de la biodiversité de l’Oued Martil et de présenter des solutions scientifiques et réalistes pour la réhabilitation de l’Oued et l’évaluation de son état.
Cette convention porte également sur l’évaluation de l’état de la vallée de l’Oued Negro et du site de Tamuda Bay, afin de préserver la biodiversité dans cette vallée et d’étudier les valeurs patrimoniales de cette localité, d’autant plus que ces zones contiennent de nombreuses ressources de valeur particulière pour l’usage direct (matières premières utilisées en alimentation animale, fibres, bois). L’étude évoquera, dans ce cas, la possibilité de créer un circuit de tourisme écologique, pour contribuer à la préservation de la biodiversité dans la vallée de l’Oued Negro.
Selon Anas Benjelloun, directeur opérationnel d’Amendis-Tétouan, cette étude s’inscrit dans le cadre des orientations stratégiques du délégataire, notamment dans le cadre de ses responsabilités en matière de préservation de l’environnement et de développement durable. Il a relevé que cet accord vise à réaliser une coopération scientifique dans des domaines d’intérêt commun, notamment ceux du développement durable, de la protection de l’environnement et de la conservation de la biodiversité.
Pour sa part, Abdellatif Moukrim a affirmé que les deux parties ont tenu à formuler et à établir des axes applicables et faisables, que ce soit au niveau de la recherche scientifique ou dans le domaine de la formation et de l’offre de stages. Il a, à cet égard, souligné que la Faculté des sciences de Tétouan a accumulé une grande expérience à travers les recherches qu’elle mène, en plus des formations qu’elle dispense, notamment au sein de la Faculté qui dispose de 27 laboratoires scientifiques où s’activent des équipes de recherche de haut niveau dans différents domaines et offre 30 formations générales.
«À travers ce type de partenariats, la Faculté œuvre à mettre la recherche scientifique au service du développement, et à avoir un impact positif sur son environnement socio-économique», a-t-il indiqué.
Cet accord, dans sa première phase, se concentrera sur la recherche scientifique dans les vallées de l’Oued Martil et l’Oued Negro, a-t-il fait savoir, notant que la deuxième phase portera sur des recherches dans les domaines des énergies renouvelables, de l’informatique, de l’épuration et de la réutilisation des eaux usées.
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