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Fathallah Oualalou : «Le Maroc dispose de tous les atouts pour intégrer davantage les chaînes de valeur mondiales»

Fathallah Oualalou : «Le Maroc dispose de tous les atouts pour intégrer davantage les chaînes de valeur mondiales»

L’ancien ministre des Finances du Maroc et actuel Senior Fellow au Policy Center for the New South (PCNS), Fathallah Oualalou, estime que le Maroc est bien préparé pour mieux intégrer les chaînes de valeur mondiales. Invité de l’émission hebdomadaire «Les mardis du Policy Center for the New South», M. Oulalaou a indiqué que «le Maroc dispose de tous les atouts pour intégrer davantage ces chaînes, notamment les secteurs de l’automobile, de l’aéronautique, pharmaceutique, de l’intelligence artificielle et des technologies de l’information et de la communication». Le Maroc, qui jouit du statut d’associé privilégié de l’UE, peut prétendre à davantage de transferts de technologie et de partenariats gagnant-gagnant avec les puissances économiques européennes, a estimé M. Oualalou, ajoutant que le Royaume est en mesure, grâce à sa situation géostratégique, de devenir un hub pour les pays européens désireux de conquérir un marché africain prometteur, mais également pour la Chine, qui peut implanter ses usines à proximité des marchés européens et africains.

L’intégration dans les chaînes de valeur mondiales devrait se faire en tenant compte également des partenaires éloignés géographiquement, tels que les États-Unis, les pays d’Amérique latine, notamment le Brésil ou l’Inde, a fait remarquer M. Oualalou, affirmant que le phénomène de la mondialisation se maintiendra quelles que soient les circonstances. Plaidant pour un nouveau contrat «Afrique-Méditerranée-Europe», à même de redonner au bassin méditerranéen, lequel est relégué aujourd’hui à une zone de passage, son aura d’antan, l’ancien argentier du Royaume a affirmé que la crise de la Covid a ébranlé les chaînes d’approvisionnement mondiales, suscitant par là même une résurgence des tendances souverainistes. «Les délocalisations vers les géants asiatiques, l’Inde et la Chine, et les pays les avoisinant font l’objet de remises en question au profit de délocalisations régionales», a souligné M. Oualalou, citant l’exemple de la crise d’approvisionnement en semi-conducteurs, dont la production est concentrée principalement à Taïwan. 

H.O.

 

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