Les femmes et les filles sont sous-représentées dans les domaines de la science et des technologies notamment l’éducation. En témoignent plusieurs études effectuées par des organisations mondiales citées par Wanjira Kamwere, responsable du développement commercial, programme MySkills4Afrika, dans un communiqué.
Les initiatives se multiplient
Il est donc essentiel de se pencher sur le sujet, voir les obstacles qui freinent la représentativité féminine dans ces domaines. Une des clés, selon l’experte, est d’inciter les filles à partir des écoles primaires et secondaires de s’intéresser davantage aux matières STEM qui représentent des trajectoires de carrière potentielles. Les initiatives prises dans ce sens sont significatives. Citons l’exemple de Microsoft.Pour Mme Kamwere , ce dernier «a déployé des investissements importants pour contribuer au développement des compétences et pour soutenir de nombreux programmes éducatifs de par le monde. Le programme DigiGirlz, par exemple, incite les jeunes lycéennes à suivre des cours de STEM dispensés par des employés de Microsoft». «De même, ajoute la même source, chaque année, Microsoft organise la Journée DigiGirlz dans le monde entier, notamment au Moyen-Orient et en Afrique». Ces événements, souligne-t-elle, se déroulent sur moins de trois jours, «permettent aux étudiants d’interagir avec les employés et avec les responsables de Microsoft et d’obtenir ainsi des conseils sur leur carrière, mais aussi des informations sur les nouvelles technologies et sur le rôle de celles-ci dans le monde des affaires».Et pas seulement, les programmes de mentorat développé par le géant de l’informatique et des technologies peuvent aussi contribuer à encourager les femmes à poursuivre leur carrière dans le domaine des STEM, poursuit Mme Kamwere. C’est dans ce cadre que Microsoft 4Afrika a lancé WISE4Afrika. Cette initiative vise à soutenir les femmes qui souhaitent poursuivre leurs carrières dans des domaines liés aux nouvelles technologies. WISE4Afrika leur fournit l’apprentissage technique nécessaire, mais aussi les outils qui les prépareront à innover et à exceller dans ce domaine. Se référant à un autre rapport de la Banque mondiale, Mme Kamwere a confirmé que «e fait d’amener davantage de femmes à occuper des emplois numériques contribuera à transformer l’économie en augmentant les revenus des femmes et en renforçant leur indépendance financière. Mais pour parvenir à atteindre la pleine parité entre les sexes, il est nécessaire de favoriser l’inclusion féminine dans le secteur des nouvelles technologies». «Il est donc nécessaire, d’un point de vue social, moral et économique, de veiller à ce que les jeunes filles et femmes d’Afrique puissent acquérir toutes les compétences nécessaires qui les préparent pleinement à affronter l’avenir», conclut l’experte.Recommandations de Microsoft 4Afrika
• Encourager les jeunes filles à s'intéresser davantage aux STEM
• Donner aux jeunes les compétences nécessaires qui les aideront à s’ancrer pleinement dans la quatrième révolution industrielle • La parité doit être de mise dans le domaine des STEM. • Il est essentiel que nous nous engagions auprès des filles à partir des écoles primaires et secondaires pour les convaincre que les matières STEM représentent des trajectoires de carrière potentielles pour elles. • Les programmes de mentorat peuvent contribuer à encourager les femmes à poursuivre leur carrière dans le domaine des STEM • les femmes qui s’investissent dans les STEM jouent un rôle important en tant que véritables modèles à suivre pour les autres •Pour atteindre la pleine parité entre les sexes, il est nécessaire de favoriser l'inclusion féminine dans le secteur des nouvelles technologies. •Veiller à ce que les jeunes filles et femmes d'Afrique puissent acquérir toutes les compétences nécessaires qui les préparent pleinement à affronter l'avenir.