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Les femmes rurales, actrices à part entière du développement

Les femmes rurales, actrices  à part entière du développement

Les femmes rurales représentent une force économique pleine de ressources et contribuent aux revenus familiaux et à la croissance de la communauté de multiples façons. Qu’elles travaillent dans les champs, comme entrepreneurs, ouvrières agricoles, au sein d’une coopérative ou dans la maison, la femme rurale est un acteur à part entière du développement économique et social du pays.
Durant cette période de pandémie et de crise, le fardeau a été double pour ces femmes : continuer leurs activités pour faire vivre leurs familles et veiller à la sécurité de tous pour éviter la contagion. Armées de patience et de persévérance, ces femmes donnent un bel exemple de courage, de volonté et de résilience. Le renforcement de cette résilience a été justement au cœur de la commémoration, en octobre dernier, de la journée internationale de la femme rurale. Cette journée célèbre le rôle décisif joué par celles-ci en matière de sécurité alimentaire et de nutrition, tout en sensibilisant la communauté internationale afin que cette dernière continue à investir dans le rôle de chef de file des femmes et à aider leurs réseaux structurés ou informels à contribuer à la lutte contre la pandémie. Les conséquences socio-économiques de la Covid-19 sont encore plus graves pour les femmes et les filles, en particulier dans les zones rurales sur tous les plans, notamment de la santé, de l’économie, de la sécurité ou encore de la protection sociale. Ces femmes sont déjà confrontées à plusieurs difficultés dans leur vie quotidienne, alors que la pandémie de la Covid-19 a accentué la charge qui pèse sur elles pour plusieurs raisons.
Ces difficultés, ces femmes en font une force et une source de motivation pour essayer d’améliorer leur quotidien et celui de leurs familles. À Aït Yadine, région de Khémisset, les villageoises ont maintenu un rythme presque normal. «Je me lève le matin, je fais la traite des vaches et prépare le lait, puis je dois revenir en cuisine pour préparer le petit-déjeuner et ensuite j’enchaîne avec la préparation du pain et du repas. En parallèle, je dois aider dans le champ, ranger le poulailler et l’étable. Je dois aussi m’occuper de mon activité de tissage de tapis, soit seule soit avec d’autres femmes du douar», nous raconte une villageoise.
«Le 8 mars, oui, on connaît et nous sommes heureuses de le fêter. Nous avons aussi des droits comme les hommes. Donc, oui, la fête des femmes c’est une belle journée», nous répond une voisine quand on l’interroge sur ce qu’elle sait de la journée internationale des droits de la femme. 

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