Feuille de route sur la mobilité électrique durable : Première séance de travail autour des infrastructures de recharge

Coup d’envoi des séances de travail de la CGEM autour du projet de feuille de route nationale de la Mobilité électrique et durable. La première session d’échange organisée par la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) s’est tenue, lundi 6 septembre 2021 par visioconférence. La rencontre virtuelle a connu la mobilisation de plus de 150 participants dénotant l’intérêt porté par les différents acteurs nationaux au marché local des véhicules électriques (VE) et des infrastructures de recharge au Maroc. Elle a permis de mettre l’accent sur les modalités de transport, la flotte marocaine de VE et les infrastructures existantes, ainsi que les obstacles à la passation des marchés et à la mise en œuvre de projets de mobilité électrique.

«La session a été également l’occasion de partager, à travers The Netherlands Knowledge Platform for Public Charging Infrastructure (NKL), l’expérience des Pays-Bas, pionnier en la matière, avec un focus sur les exigences techniques, sur les stratégies de déploiement de l’infrastructure de recharge des véhicules électriques et sur les initiatives visant à étendre la recharge publique et à faciliter l’adoption des véhicules électriques», précise la CGEM.

Cette première session sera suivie de trois autres avec des sujets spécifiques : le cadre législatif et réglementaire ; le modèle de recharge des véhicules ; la R&D, l’innovation et l’intégration industrielle, détaille la CGEM. Elles s’inscrivent dans le cadre de l’étude sur la mobilité électrique et durable au Maroc lancée en juin dernier par la Confédération patronale avec le soutien de l’Agence néerlandaise pour l’entreprise RVO et la participation des parties prenantes concernées. Confiée au cabinet néerlandais EV Consult, l’étude a pour objectif de contribuer à l’élaboration de la feuille de route nationale concertée relative à la mobilité électrique et durable.

Cette feuille de route est appelée, selon la CGEM, à servir de base pour la définition des politiques publiques nécessaires, préparer les entreprises marocaines aux mutations en cours dans ce secteur et faire émerger une offre locale adaptée touchant à la fois les infrastructures, l’industrie et les services.