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La FIFA met la pression sur le WAC

Après le jugement du TAS du 8 avril dernier qui condamnait le Wydad de Casablanca à verser à Souleymane Sissoko 1.706.663 DH en plus de 5% d’intérêt par an à partir du 26 octobre 2017, c’est au tour de la commission de discipline de la FIFA de le déclarer coupable de ne pas avoir exécuté le jugement du TAS. Ladite commission lui octroie un délai de 30 jours pour se conformer au jugement ou se voir infliger de lourdes sanctions.

La FIFA met la pression sur le WAC
Said Naciri, président du WAC.

Le président du WAC, Saïd Naciri, se souviendra très longtemps du joueur malien Souleymane Sissoko. Deux mois après le verdict du TAS qui condamne le club marocain à verser un total de 1.706.663 DH en plus de 5% d’intérêts par an à partir de 26 octobre 2017 et 5.000 francs suisses valant la participation aux frais de l’arbitrage, le WAC a reçu un rappel à l’ordre de la commission de discipline de la FIFA le déclarant coupable de ne pas avoir exécuté la sentence rendue par le TAS.
Dans le courrier adressé au WAC, la commission de la FIFA a ordonné au club Casablancais de verser dans un délai n’excédant pas 30 jours une somme de 239.996 DH au titre des rémunérations impayées, plus 5% d’intérêts annuels à compter du 25 octobre 2017 et une autre somme de l’ordre de 1.466.667 DH à titre de dédommagement, plus 5% d’intérêts annuels à compter du 26 octobre 2017, ainsi que la somme  de 5.000 francs suisses  pour contribuer aux frais de l’arbitrage et  de s’acquitter en plus d’une amende de 20.000 francs suisses.

Retrait de points, voire la relégation à l’horizon
Passé ce délai sans exécuter ce jugement, le WAC sera exposé à d’autres sanctions, indique la Chambre des litiges de la FIFA. Des sanctions allant de  l’interdiction de recrutement tant au niveau national qu’international, au retrait de points et jusqu’à la relégation en division inférieure. Ce jugement définitif met le président du club, Saïd Naciri, devant le fait accompli. Il doit passer à la caisse ou voir la foudre de la FIFA s’abattre sur les Rouges. Dorénavant, Saïd Naciri devra réfléchir par deux fois avant de faire fi des contrats qu’il signe avec les joueurs qu’il recrute. 

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