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«La finale face à la JS Kabylie est le match qu’il ne fallait pas perdre»

Soulagement pour le président du Raja par intérim, Rachid Andaloussi, et l’ensemble des membres de son bureau après le titre de la Coupe de la CAF acquis par le Raja face à la JS Kabylie. En plus de la pression des supporters, le club se devait de gagner ce match qui a une dimension plus que footballistique. C’est chose faite.

«La finale face à la JS Kabylie est  le match qu’il ne fallait pas perdre»
Rachid Andaloussi.

C’est un soulagement pour vous de revenir au Maroc avec le trophée de la Coupe de la CAF gagné contre la formation algérienne de la JS Kabylie ?
Cette finale face à la JS Kabylie avait une dimension qui va au-delà du football. Le contexte actuel avec le voisin de l’Est est tel qu’il ne fallait pas perdre ce match. Les joueurs du Raja étaient conscients de la responsabilité qui pesait sur leurs épaules. En plus, il fallait faire honneur à notre football, surtout après les efforts consentis par le Maroc au niveau des infrastructures sous la conduite éclairée de S.M. le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste. Tout cela nous a donné une motivation supplémentaire pour aller chercher ce titre. On a fait une belle entame du match en marquant deux buts dans les 14 premières minutes. Cet avantage nous a permis de contrôler le match et de jouer sans pression. On a développé notre jeu plaisant, qui est l’ADN du club, basé sur des passes courtes. En seconde mi-temps, on a été surpris par un but adverse. Ce but a mis un peu de pression sur nos joueurs, surtout après l’expulsion d’Omar Arjoune. Cette expulsion a obligé notre coach à revoir son schéma tactique en faisant entrer des joueurs à vocation défensive pour gérer le résultat. Les joueurs ont, par la suite, fait preuve de solidarité et d’esprit d’équipe jusqu’au coup de sifflet final.
   
Ça vous fait quoi  vous de faire partie de la liste très fermée des présidents ayant remporté un titre continental avec le Raja ?
Ce titre vient enrichir le palmarès déjà bien garni du Raja. Que je fasse partie des présidents ayant réussi à avoir un palmarès avec le club, c’est une fierté et une joie, mais je ne suis pas dans la logique du calcul. Je suis au service du Raja. Je ne me considère comme appartenant au clan des présidents ayant gagné des titres. Tous les présidents ont contribué chacun à sa manière pour que le Raja arrive là où il est aujourd’hui, un club international, «Raja Al Alami».
  
Ce titre a finalement sauvé la saison du club, surtout après l’élimination en Coupe du Trône et les contre-performances en Botola ?
Le Raja jouait sur quatre tableaux en début de saison. Le Raja doit toujours jouer sur tous les tableaux. Parfois, on ne peut pas tout gagner, mais le titre de la CAF est un autre trophée qui s’ajoute au palmarès du club. Notre objectif maintenant est de gagner la Coupe Mohammed VI des clubs. 

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