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Les financements des énergies renouvelables progressent

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Les investissements dans l’adaptation au changement climatique, jusque-là parents pauvres de la finance climat dominée par l’atténuation des émissions de CO2, gagnent du terrain. Et cette avancée est soutenue par le recours aux énergies renouvelables dans la réalisation de projets liés à l’adaptation aux effets du dérèglement du climat dans des secteurs comme celui de l’eau, de l’agriculture et de ceux conçus en réponse aux catastrophes naturelles. «En tant que ressource énergétique polyvalente, les énergies renouvelables peuvent répondre à un large éventail de besoins d’adaptation et offrir des avantages que d’autres ressources ne peuvent offrir», commente l’Agence internationale des énergies renouvelables (Irena) dans sa dernière étude intitulée «Les énergies renouvelables en tant que stratégie d’adaptation au changement climatique».  
Selon cette dernière, les projets faisant appel aux énergies renouvelables dans le cadre de l’adaptation constituent actuellement respectivement 42 et 60% de l’aide financière du Fonds d’adaptation et du Fonds vert pour le climat. En 2018 (dernière année citée dans l’étude de l’Irena), les financements accordés au volet de l’adaptation atteignaient 16,8 milliards de dollars représentant 21% du climat total financement, contre 17% en 2016.
À titre d’exemple, la Banque mondiale avait lancé, début 2019, son Plan d’action sur l’adaptation qui prévoit de porter le soutien financier direct aux mesures d’adaptation à 50 milliards de dollars sur les exercices 2021 à 2025. Possiblement ouvert au privé, ce financement de 10 milliards de dollars par an en moyenne vient doubler les montants alloués lors de la période 2015-2018. Cependant, la Banque mondiale avait estimé, en octobre 2020, que les besoins supplémentaires d’adaptation varient largement de 30 à 100 milliards de dollars par an d’ici 2030. L’élan mentionné par l’Irena n’est donc toujours pas à la hauteur des enjeux climatiques, mais demeure porté par les énergies renouvelables intégrées, fin 2020, dans le volet adaptation par 64 pays sur les 190 pays qui avaient soumis leurs contributions nationales de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Le 22 juin dernier, le Maroc a annoncé un nouvel objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre qui passe à 45,5% d’ici 2030 au lieu des 42% annoncés en 2016. 

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