Conscients de la nécessité de promouvoir le capital humain, clé de croissance et de développement économique, la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) et le ministère de l’Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique à travers son département de la FP, sont convenus, hier à Casablanca, en marge du Conseil national de l’entreprise, de multiplier leurs efforts pour prêter main-forte aux jeunes stagiaires en quête de performances. Il s’agit de la mise en œuvre de la nouvelle feuille de route pour le développement de la formation professionnelle présentée le 4 avril 2019 devant S.M. le Roi Mohammed VI, la concrétisation et la mise en place des projets stratégiques relatifs à la loi-cadre 51.17 visant à réformer le système d’éducation de formation et de recherche scientifique.
Ils ont dit
Chakib Alj, président de la CGEMâ
«Notre réussite collective serait que le Maroc dispose d’une jeunesse formée, qualifiée capable de répondre aux demandes de notre économie et des investisseurs nationaux et internationaux. Le temps est donc à l’action ! Notre pays vit actuellement un tournant historique avec la mise en œuvre du nouveau modèle de développement et nous devons saisir les opportunités que présente la relance post-Covid-19.»
Saaïd Amzazi, ministre de l’Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique
«Inculquer aux jeunes stagiaires des compétences techniques, même dans les conditions optimales de formations en milieu professionnel, est loin d’être suffisant. De cela, le ministère est parfaitement conscient. Notre stratégie pour la formation, quelle qu’elle soit, professionnelle ou autre, c’est qu’aucun jeune ne soit formé sans avoir bénéficié d’un enseignement des langues étrangères, des soft skills, d’une initiation au numérique et d’une formation à l’entrepreneuriat. La loi-cadre est venue pour institutionnaliser cette approche capitale, qui sera généralisée à l’enseignement supérieur, à la FP et à l’enseignement secondaire. Voilà pourquoi nous œuvrons à multiplier les centres de langues, les formations certifiantes en ligne ou en présentiel pour les soft skills et le numérique…»
