En 2020, la France aura été le premier investisseur avec un flux net de 6 milliards de DH. Soit 36% du total des investissements directs étrangers (IDE). Pour rappel, les recettes IDE ont totalisé 27,5 milliards de DH en 2020, en baisse de 20,2% sur un an. En parallèle, les dépenses se sont de contractées de 39,9% à 10,8 milliards, selon l’Office des changes.
Les titres de participation demeurent la principale composante du flux net des IDME avec une part de 55,4% de leur flux net total. «À l’opposé, les bénéfices réinvestis ont plus que quadruplé passant de 0,3 milliard de DH en 2019 à 1,3 milliard de DH en 2020. Ils pèsent 28,5% du flux net total des IDME», souligne l’Office.
Les activités financières et d’assurance qui enregistrent un flux net de +2,7 milliards de DH en 2020 contre auront été les secteurs de prédilection pour les IDME. Suivent les industries extractives (1,4 milliard de DH en 2020 contre 0,5 milliard en 2019), puis du secteur du commerce, réparation d’automobiles et de motocycles (+0,6 milliard de DH en 2020 après 0,9 milliard de DH en 2019), détaille l’Office des changes. Quels auront été, l’année dernière, les principaux pays de destination des flux nets des IDME ? En tête figurent les Émirats arabes unis (1,3 milliard de DH), devant la Côte d’Ivoire (0,9 milliard), le Cameroun (0,5 milliard), le Luxembourg et le Gabon (+0,4 milliard chacun). À eux cinq, ces pays représentent 72,3% du flux net total.
A noter enfin que le stock des investissements directs étrangers au Maroc s’élève à 644,2 milliards de DH à fin 2020, en hausse de 0,9% par rapport à l’année précédente.