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Le gouvernement compte construire 104 écoles communautaires à l’horizon 2023

Plus de 188 écoles communautaires ont été aménagées dans les différentes zones rurales du Royaume au cours de la dernière décennie, a fait savoir Saaïd Amzazi, ministre de l’Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, mardi dernier, lors de son exposé présenté devant la Commission de l’enseignement, de la culture et de la communication au sein de la Chambre des représentants. Cette expérience s’est avérée tellement concluante en matière de lutte contre l’abandon scolaire que le gouvernement a décidé de construire 108 structures similaires sur trois ans.

Le gouvernement compte construire 104 écoles  communautaires à l’horizon 2023

C’est une expérience qui a déjà atteint son rythme de croisière. En effet, l’école communautaire paraît désormais comme une alternative réussie pour faire face au problème du décrochage social et à la baisse du taux de scolarisation dans le milieu rural. Cette expérience, lancée en 2009 dans le but de généraliser et améliorer la qualité de l’enseignement dans le monde rural, semble connaître un franc succès. Une réussite qui a encouragé le ministère à mettre en place 
de nouvelles structures.
D’après le ministre de l’Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Saaïd Amzazi,  qui s’exprimait mardi dernier devant la Commission de l’enseignement, de la culture et de la communication de la Chambre des représentants, un plan d’action a été mis en place par le département qui prévoit la construction de 104 écoles à l’horizon 2023. Ces futurs établissements, dont la mise en place sera assurée grâce au soutien financier de la Banque islamique de développement et le Banque européenne d’investissement, coûte 13 millions de dirhams l’unité. En effet, il semble que ce nouveau concept, apporté par le programme d’urgence 2009-2012 pour booster l’offre scolaire dans les communes rurales, a réussi là où l’école satellite – concept introduit dans l’enseignement vers les années 1990 – a échoué. Et pour cause, ce nouveau modèle repose sur le regroupement des élèves d’une même commune au sein d’école dotée en particulier d’internats et de transport scolaire. Deux avantages de taille qui encourageraient plus d’une famille à inscrire ses enfants, particulièrement les filles, souvent victimes d’abandon solaire à l’école.  «Ce modèle a permis d’améliorer les conditions d’enseignement dans le monde rural. En effet, une première évaluation réalisée par le ministère a montré le succès de cette expérience. Toutefois, cette évaluation a souligné la nécessité de revoir ce modèle pour le rendre plus efficient, d’autant plus que l’évaluation de ce projet a relevé que certaines écoles communautaires ont été mises en place sous la pression des élus et ne répondaient pas aux besoins des familles, à cause de leur éloignement», a indiqué M. Amzazi.
Rappelons que le principe de l’école communautaire repose sur la fédération de plusieurs écoles satellites d’une commune au sein d’une seule école communautaire, avec à la clé la mutualisation des moyens financiers et l’optimisation des ressources humaines, une lacune dont souffre le système scolaire même dans les villes actuellement. Mais si l’expérience de l’école communautaire semble bien marcher, ce n’est pas le cas pour le projet des classes préfabriquées dont le coût de maintien reste assez élevé. D’après le ministre de l’Éducation nationale, le remplacement d’une seule classe en préfabriqué coûte plus de 150.000 DH. Un budget conséquent qui a amené le ministère à mettre un terme à cette expérience et à bannir les classes en préfabriqué à l’horizon de 2023. 

 

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