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Malgré la pandémie de la Covid-19, Hayat Saïdi n’a jamais cessé de peindre. Ses nouvelles créations sont sollicitées un peu partout dans le monde. Sa plus récente participation est celle où son œuvre «Post-Confinement» a été sélectionnée à la grande exposition internationale «L’art refait surface» en Italie. «À travers cette peinture, j’ai voulu montrer l’importance du retour aux activités artistiques et culturelles. Car avec la fermeture des espaces culturels, en raison des restrictions sanitaires prises pour lutter contre la propagation de la pandémie, le rythme de la production artistique a changé pour beaucoup d’artistes. Plusieurs projets en développement ont été suspendus. La pandémie, qui est une menace invisible et inattendue, a provoqué l’effondrement de tout un système et pris par surprise le monde de l’art. De nombreux artistes plasticiens ont exprimé le désir de reproduire ce qu’ils ont ressenti au cours de ces dix-huit derniers mois sur leurs toiles», souligne Hayat Saïdi. C’est, d’ailleurs ce qui s’est passé pour la majorité des artistes qui ont attendu la reprise des activités avec impatience. Ainsi, depuis qu’il y a eu cette petite lueur d’espoir, Hayat Saïdi a été invitée d’honneur dans un prestigieux événement en Égypte, puis elle a exposé ses œuvres en Turquie, sans oublier sa participation à quelques expositions en Italie, dont la Biennale del Rinascimento-2021, organisée par l’Académie des arts et des sciences italiennes à Lecce. Au cours de cette Biennale, les artistes exposants ont reçu une reconnaissance artistique, le 10 juillet 2021, symbolisée par une sculpture de «David» par Michel Ange. À noter que cet événement est organisé, chaque année, par l’Académie sur un thème différent, afin de mettre en valeur le travail des artistes. Outre ses nombreuses expositions, Hayat Saïdi sera présente, à travers ses œuvres, dans une Encyclopédie d’art qui paraîtra prochainement en Italie. Ce qui confirme, une fois de plus, le talent de cette femme militante qui ne laisse passer aucune occasion pour faire valoir ses capacités créatives et donner l’exemple d’une artiste qui contribue au développement de son pays. Sa passion pour la peinture l’a guidée vers de nombreux horizons picturaux où la lumière et les couleurs prennent le dessus dans la composition de ses travaux. En dehors de son grand intérêt porté à l’environnement, Hayat Saïdi a toujours exprimé son regard sur la société, à travers des messages artistiques abstraits, laissant place à l’imagination de l’observateur pour une lecture libre et passionnée. Ses expositions sont appréciées aussi bien par les professionnels que par le public averti. Ce qui lui a valu d’être cotée à l’international, de se voir enregistrée auprès du Tribunal de l’art de Milan et aussi en France à Drout.
Un parcours remarquable
Les nombreuses prestations nationales et internationales ont enrichi la carrière de Hayat Saïdi, entamée depuis les années 1990, où ses œuvres avaient été exposées dans plusieurs pays, notamment en Allemagne, Angleterre, Autriche, Canada, Émirats arabes unis, Espagne, France, Italie, Liban, Maroc, Tokyo, Slovénie et États-Unis.
Son parcours artistique a pris un véritable élan international, après son installation à Milan (Italie) où on lui a ouvert les portes du marché de l’art, à travers des expositions de haut niveau. Elle en a été gratifiée par plusieurs distinctions, dont le Prix Palme d’or à Monaco, le Prix «Minerva» par l’Académie des arts en Italie, l’Oscar de l’art visuel à Monte-Carlo, la Médaille d’étain à l’Académie Arts, Sciences et Lettres à Paris, le Grand Prix art visuel à Cannes, le Premier prix étranger «Il Caffè e Arte» Milan, le Prix Trophée Mercurio d’oro per l’arte en Italie... En revenant dans son pays d’origine, Hayat Saïdi ne cesse de contribuer activement à la promotion des arts plastiques au Maroc, à travers le «Womens Art World», un concept qui permet la rencontre de femmes d’horizons différents, mais partageant des valeurs communes telles que l’ouverture, la générosité, l’amitié et la paix dans le monde.
