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Idriss Azami Al Idrissi défend le bilan du PJD à la tête du gouvernement et des grandes villes

Idriss Azami Al Idrissi, président du conseil national du Parti de la justice et du développement (PJD) et député sortant de la circonscription Fès-Janoubia, était l’invité de l’émission du Matin TV, l’Info en Face. Durant son passage, il a sorti tous les arguments pour défendre le bilan de dix années de gestion du PJD à la tête du gouvernement, mais aussi de la gestion, au cours des cinq dernières années, des grandes villes. «Crédibilité, démocratie et développement» étaient les mots d’ordre de son intervention. Il en a également profité pour tirer à boulets rouges sur les différents opérateurs politiques, notamment l’ancien allié et désormais adversaire, le Rassemblement national des indépendants.

Idriss Azami Al Idrissi défend le bilan du PJD à la tête du gouvernement et des grandes villes

Lors de son passage à l’émission L’info en Face, Idriss Azami Al Idrissi, président du conseil national du Parti de la justice et du développement, s’est attaqué aux partis politiques et leurs chefs, mais aussi à l’ancien maire de Fès, Hamid Chabat. En effet, selon lui, l’ancien maire est un candidat qui ne cherche qu’à défendre ses intérêts privés. C’est la raison pour laquelle, explique-t-il, il parle de «reconquête de la ville» pour laquelle il présente trois membres de sa famille aux élections. Le maire de la capitale spirituelle du Royaume n’y est pas allé de main morte en s’attaquant à son prédesseur et concurrent. «L’homme manque de sens de citoyenneté», a-t-il balancé. 
Par ailleurs, Idriss Azami Al Idrissi affirme qu’il ne sera pas candidat à la présidence du conseil de la ville pour un deuxième mandat. un choix qu’il explique par sa présentation aux élections de la Chambre des représentants.  Il a souligné que son parti a décidé de renouveler ses élites dans ce sens et que ce sont également quatre présidents de conseil d’arrondissements à Fès qui ne se représentent pas.  Ainsi, le président du conseil national du PJD s’est efforcé de décrire son parti comme une formation politique sérieuse qui s’est investie depuis des mois dans la préparation de sa campagne électorale. Une démarche liée à la défense du bilan du parti à la tête du gouvernement dans la gestion de la chose publique. C’est une responsabilité à assumer que d’autres partis politiques n’ont pas, a-t-il relevé.  «Nous parlons de crédibilité par rapport au bilan du gouvernement, par rapport aux échéances électorales et par rapport au programme électoral. Nous assumons notre bilan à tous les niveaux : les communes, les régions ou les ministères. On ne peut pas faire confiance à quelqu’un qui n’assume pas et ne rend pas compte», a-t-il déclaré en s’attaquant au parti du Rassemblement national des indépendants (RNI), pourtant son allié au sein de l’actuelle majorité gouvernementale.
D’ailleurs, le candidat aux législatives à Fès a consacré une bonne partie de ses réponses à des attaques contre le RNI et surtout son dirigeant, Aziz Akhannouch. Il l’a attaqué sur l’éventuel conflit d’intérêt qu’il peut avoir dans la gestion de la chose publique, comme il l’a attaqué sur la nature de son programme électoral qu’il estime être basé uniquement sur la distribution de l’argent. Ce qui va, a-t-il analysé, porter un coup aux fondamentaux de l’État. Dans le lot des accusations, il a fait état de l’achat par le RNI de plus de 200.000 posts sur les réseaux sociaux lors de cette campagne électorale, ce qu’il a qualifié d’interdit, d’immoral et de dangereux». Pourtant, à la question de savoir si cela veut dire que le PJD n’aura pas d’alliance avec le RNI après le 8 septembre, il n’a pas donné une réponse tranchée. Il a considéré que le système électoral ne permet pas d’avoir de majorité absolue, ce qui est aggravé par le nouveau quotient électoral. 

Par ailleurs, il affirme que son parti travaille et a travaillé pour pouvoir remporter le premier rang lors du scrutin du 8 septembre. Il estime que, malgré le quotient électoral, il pourra toujours remporter des double-sièges dans les circonscriptions où il a pu le faire lors des élections de 2016. Pour cela, il faut qu’il y ait un vote massif et punitif contre les acteurs qui sont derrière l’introduction du nouveau quotient électoral qui vise, selon lui, à «plafonner le choix démocratique». «Nous travaillons pour que les populations votent de manière massive. Avec le premier ressenti du terrain, nous pensons qu’on a de l’aura», défend-il.
Par ailleurs, les attaques d’Idriss Azami Al Idrissi ont également touché les autres partis politiques. Il estime ainsi qu’il n’y pas sur la scène politique de partis concurrents de la taille du PJD. «Malheureusement, il y avait des partis politiques nationaux qui ont décliné par l’usure du pouvoir. Par exemple, le Parti de l’Istiqlal est un parti qui n’assume pas, le PAM d’avant Abdelatif Ouahbi était un parti qui avait pour finalité de contrer le PJD, a-t-il déclaré. Ainsi, il a appelé les partis à rehausser le niveau et à être à proximité et à l’écoute des citoyens. 
L’invité de l’Info en Face, avec sa casquette d’économiste, a également défendu les choix économiques faits par les deux gouvernements dirigés par son parti. Il s’agit de la position de rigueur économique qu’il défend lui-même, ou des dossiers de la compensation, de la création d’emploi, de la lutte contre la corruption, de l’évolution ainsi que du classement du Maroc par le Doeing business. 

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