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Infrastructures et mobilité humaine, les grands défis de la région

L’UpM a publié son premier rapport sur l’intégration régionale. Préparée par l’OCDE, l’étude met en avant les best practices en matière d’intégration régionale. Le document dresse également le bilan des progrès accomplis dans la zone, tout en mettant en évidence les deux défis de la région, à savoir les infrastructure et la mobilité humaine.

Infrastructures et mobilité humaine,  les grands défis de la région
«L’emprise que le virus a exercée sur notre mobilité et sur l’économie, modifiant la production et le commerce au niveau mondial et accélérant la transformation numérique, nous a donné plus que matière à réflexion», a déclaré le SG de l’UpM, Nasser Kamel.

Publication du premier rapport sur l’intégration régionale de l’Union pour la Méditerranée (UpM). Commandé par l’UpM et préparé par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), le document présente des résultats clés et des recommandations politiques dans cinq domaines.  Il s’agit du commerce, des finances, des infrastructures, de la circulation des personnes et de la recherche et l’enseignement supérieur. Le rapport présente également des indicateurs de performance spécifiques pour suivre les tendances et les progrès dans la région. «Avec plus de 20% du commerce mondial de marchandises en 2018, le marché intrarégional de l’UpM est l’un des marchés mondiaux les plus importants aujourd’hui, alors que la région est l’une des moins intégrées économiquement au monde», précise l’étude.
Selon l’UpM, l’intégration a progressé de manière inégale, à travers et au sein de ses sous-régions, et ce, dans tous les domaines politiques. À titre d’exemple, dans le commerce, l’Union européenne accapare 95% des exportations de marchandises dans la région. Tandis que 70% du trafic de fret en Méditerranée est réalisé entre les ports européens dont 15% entre l’Europe et l’Afrique du Nord et seulement 5% entre les pays de la région MENA. «L’intégration régionale a toujours été au cœur du travail de l’UpM et ce rapport est un pas en avant dans la reconnaissance des progrès qui ont été accomplis et du travail qui reste à faire. L’emprise que le virus a exercée sur notre mobilité et sur l’économie, modifiant la production et le commerce au niveau mondial et accélérant la transformation numérique, nous a donnés plus que matière à réflexion. Alors que nous nous redressons, nous devons en tirer parti pour créer de nouvelles sociétés inclusives qui garantissent à la jeunesse et aux femmes de pouvoir réaliser leur potentiel, motivées par notre ambition d’économies durables», a déclaré Nasser Kamel, secrétaire générale de l’Union. Le document met la lumière sur deux défis majeurs pour l’intégration régionale. D’abord, des infrastructures inappropriées pour les transports et la connectivité énergétique, ensuite l’absence de vision commune sur la mobilité humaine en tant que moteur de l’innovation et de la croissance dans la région. «La région MENA a besoin d’un investissement de plus de 7% de son PIB annuel dans l’entretien et la création d’infrastructures».  Dans ce sens, plusieurs initiatives sous-régionales devraient bientôt être initiées pour interconnecter les réseaux électriques et permettre le commerce de l’électricité. Il s’agit là d’un argument de taille pour la méditerranée qui concentre des centrales solaires pouvant générer 100 fois la consommation d’électricité combinée de la région. 

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