La ministre de la Solidarité, du développement social, de l’égalité et de la famille, Jamila Moussali, a participé lundi dernier à la cinquième conférence arabe de haut niveau sur les droits de l’enfant, tenue par visioconférence sous le thème «Meilleures pratiques pour protéger les enfants de la pandémie Covid-19». Dans son discours, Mme Moussali est revenue en détail sur les efforts déployés par le Royaume sous la conduite éclairée de S.M. le Roi Mohammed VI pour limiter l’impact de la pandémie du coronavirus sur les catégories sociales vulnérables, en particulier les enfants. «Le Maroc a été touché, comme tous les autres pays arabes, par la pandémie qui a impacté les secteurs économique et social et influé sur la santé et la psychologie des enfants et de leurs familles. Dans ce sens, le Royaume a adopté une approche proactive pour limiter les effets économiques négatives de cette pandémie sur les familles», a indiqué Mme Moussali.
Abordant les initiatives prises par son propre département pendant la pandémie pour garantir le droit à la santé et à l’éducation et le droit à la protection, Mme Moussali a indiqué qu’un plan d’action d’urgence a été lancé fin mars 2020 pour prévenir et protéger les enfants en situation de vulnérabilité contre l’infection et contre les impacts sociaux qui en découlent, outre la prise de mesures spéciales destinées à protéger les enfants contre la violence pendant la période de quarantaine.
Dans la même veine, le ministère a procédé à la préparation des outils de vigilance et de protection contre la violence, parallèlement à la mobilisation de 300 travailleurs sociaux spécialisés dans le travail avec les enfants. Il a également été question d’apporter une assistance sociale aux enfants des rues. Ainsi 986 enfants, dont 347 filles, ont été retirés des rues, 224 enfants ont été réintégrés dans leurs familles, 360 enfants ont été placés dans des institutions de protection sociale et 354 enfants ont été hébergés dans des abris d’urgence. Un soutien psychologique à distance a été en outre fourni aux enfants qui éprouvent des difficultés à faire face à la quarantaine. Dans ce sens, 285 enfants ont bénéficié de ces services, dont 98 filles.Il convient de noter que les travaux de cette conférence ont connu la participation de ministres, de responsables d’institutions nationales concernés par les affaires de l’enfance dans les États membres, et des représentants d’organisations régionales et internationales concernées par les questions relatives aux droits de l’enfant dans la région arabe. Les travaux de cette rencontre se sont focalisés sur l’examen des répercussions négatives de la pandémie de Covid-19, notamment sur les droits de l’enfant.
