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Jeunes pousses, canditatez au programme Impact Lab-Académie Sanad !

L’intérêt porté aux jeunes pousses agricoles s’explique par leur faible enracinement dans le substrat des technologies digitales. Ces startups pourront répondre à l’appel à candidatures d’Impact Lab et de l’assureur Sanad pour bénéficier d’un accompagnement et accéder à un financement allant jusqu’à 700.000 dirhams par startup.

Jeunes pousses, canditatez au programme Impact Lab-Académie Sanad !
Le deal serait d’assurer au petit agriculteur une partie du financement d’une technologie à charge pour lui de diffuser l’information ainsi recueillie. Ph. DR

Les startups marocaines ayant développé des solutions technologiques innovantes dans le secteur agricole pourront, jusqu’au 16 juin prochain, postuler à l’appel à candidatures lancé par Impact Lab en partenariat avec l’Académie de l’entrepreneuriat de l’assistance technique de Sanad. Les dix startups sélectionnées bénéficieront d’un accompagnement de six semaines comprenant formations, coaching et mises en relation avec des experts et des partenaires potentiels.
Ces startups pourront accéder au financement Innov Invest de la Caisse centrale de garantie allant jusqu’à 700.000 dirhams par startup. Cet intérêt porté aux jeunes pousses agricoles s’explique par leur faible enracinement dans le substrat des technologies innovantes : «L’écosystème des startups Agritech au Maroc reste encore faible, et les opportunités d’innovation dans le secteur sont peu connues», a déclaré Salma Kabbaj, co-fondatrice d’Impact Lab, lors du webinaire du 5 mai sur le thème «Le futur de l’agriculture au Maroc». 
Mouhsine Lakhdissi, co-fondateur d’Agridata Consulting, s’est posé la question relative aux types d’entreprises agricoles qui ont recours à ce savoir-faire qui va du semis à la commercialisation en passant par l’irrigation et la météo : «Qu’il s’agisse de coopératives, de petits agriculteurs ou de grands acteurs du secteur, le degré d’accès à ces technologies n’est pas le même. Le programme Génération Green du Maroc (prolongement du Plan Maroc vert, Ndlr) devrait inclure ces petits agriculteurs qui butent sur différents obstacles comme les financements, la connexion internet... la technologie n’est pas encore subventionnée», a-t-il fait remarquer. 
Le deal, selon Mouhsine Lakhdissi, serait d’assurer au petit agriculteur une partie du financement d’une technologie à charge pour lui diffuser l’information ainsi recueillie. 
Pour Kenza Barrada, entrepreneure, le Plan Maroc vert a permis d’exporter l’expertise marocaine vers des pays comme l’Éthiopie, le Kenya, le Gabon et même l’Afrique du Sud. 

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