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Kamal Lahlou : «Le plus important ce n’est pas d’être l’initiateur de cette journée, mais de l’utiliser pour des politiques publiques assurant le droit de tous à la pratique du sport»

Ce mardi 6 avril, le Maroc, à l’instar des autres pays du globe, célèbre la huitième édition de la Journée mondiale du sport pour le développement et la paix. Cette journée, placée sous le signe de la «vigilance», a vocation à souligner l’importance du sport et de l’activité physique au sein des communautés et dans la vie des gens à travers le monde.

Kamal Lahlou : «Le plus important ce n’est pas d’être l’initiateur de cette journée, mais de l’utiliser pour  des politiques publiques assurant le droit de tous  à la pratique du sport»
Kamal Lahlou, initiateur de la Journée mondiale du sport.

C’est la proposition de Kamal Lahlou, représentant du comité national olympique marocain le 22 mai 2011 lors du deuxième Forum international tenu au Palais des nations à Genève entre l’ex-président du Comité international olympique (CIO), Jacques Rogge, et l’ex-secrétaire général de l’Organisation des Nations unies, Ban Ki-moon, qui a été à l’origine de la création de cette journée par l’Assemblée générale des Nations unies, qui  a proclamé le 23 août 2013 le 6 avril Journée mondiale du sport au service du développement et de la paix.
Cette année, on célèbre la huitième édition. Placée sous le thème de la «vigilance», cette journée vise à renforcer le rôle du sport dans la diffusion des valeurs humaines et la promotion de la paix et du développement aux quatre coins du monde, a fortiori dans les régions les plus touchées par les conflits, les guerres et les épidémies. L’initiateur de cette journée a assuré dans des déclarations à la MAP que «le plus important ce n’est pas d’être l’initiateur de cette journée, uniquement, mais de l’utiliser pour des politiques publiques assurant le droit de tous à la pratique du sport». Et de poursuivre : «Les valeurs de l’olympisme sont d’une actualité brûlante», précisant que, comme le reste des activités humaines, l’olympisme va connaître un changement. Pour étayer son propos, il a souligné que «Thomas Bach, qui vient d’être réélu pour un dernier mandat à la tête du CIO, a commencé à revoir les fondamentaux de l’olympisme et démontre aujourd’hui qu’il est l’homme capable de reconfigurer l’idéal olympique auquel nous tenons tous», a-t-il conclu.
Grâce à son fort impact, le sport a progressivement été reconnu et utilisé comme un outil de l’aide humanitaire, du développement et de la consolidation de la paix dans toutes les régions du monde, notamment les plus reculées, soit un investissement important dans le présent et l’avenir à travers des projets court-termistes comme les aides humanitaires et des projets à plus long terme visant la réintégration des enfants et des jeunes touchés par la délinquance et la violence. Pour les sociétés modernes, le sport n’est plus considéré comme un luxe, mais une nécessité fondamentale qui concerne à la fois la santé, l’éducation, la cohésion sociale, l’économie, la diplomatie et le dialogue interculturel. 

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