L’Académie Hassan II des sciences et techniques plaide pour la valorisation de la recherche scientifique

L’Académie Hassan II des sciences et techniques a appelé, lundi à Rabat, à la valorisation de la recherche scientifique dans le système de l’enseignement supérieur. Discutant des conclusions du rapport de la Commission spéciale sur le modèle de développement (CSMD), qui a été présenté lors d’une session ordinaire, tenue à l’occasion du 15e anniversaire de l’installation de l’Académie par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, des académiciens ont mis l’accent sur la nécessité d’une remise en cause en profondeur du système de l’enseignement supérieur au Maroc, particulièrement la recherche scientifique. Dans une allocution à cette occasion, le secrétaire perpétuel de l’Académie Hassan II des sciences et techniques, Omar Fassi Fehri, a souligné que l’Académie a été invitée par la Commission à participer à un débat sur l’enseignement supérieur et la recherche scientifique au Maroc, et elle a insisté sur l’importance de la question des ressources humaines et l’importance de former (au Maroc et à l’étranger) des cadres marocains compétents et de qualité. «Cette session spéciale, tenue dans le cadre des Hautes Orientations Royales, a été organisée pour écouter le rapport de la CSMD, et ce pour mettre en exécutions ses conclusions et ses recommandations qui nous intéressent directement, à savoir l’enseignement supérieur et la recherche scientifique», a-t-il déclaré à la MAP, en marge de cette rencontre.

Pour sa part, le chancelier de l’Académie Hassan II des sciences et techniques, Mostapha Bousmina, a précisé, dans une déclaration similaire, que cette session se veut une occasion de discuter du rapport de la CSMD, ajoutant que l’Académie Hassan II va examiner le volet de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique du rapport. «Il y a des propositions qui ont été formulées, notamment l’évaluation et les ressources humaines, ainsi que la gouvernance et l’innovation et la valorisation de la recherche scientifique du système de l’enseignement supérieur», a-t-il dit. «On ne peut pas concevoir un système d’enseignement supérieur sans une évaluation à la fois descendante et ascendante», a-t-il fait observer, notant qu’il s’agit de discuter sereinement, en tant que Nation, sur un nouveau modèle qui va tracer la trajectoire pour notre pays pour les 15 années à venir, notamment le savoir et le savoir-faire scientifique