Menu
Search
Samedi 27 Avril 2024
S'abonner
close
Samedi 27 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next 8 Mars

L’AFEM accompagne le changement

Depuis sa création, l’Association des femmes-chefs d’entreprises du Maroc (AFEM) mène un grand combat associatif en faveur de l’entrepreneuriat féminin. Encadrer, orienter, conseiller la femme entrepreneure pour réussir son entreprise et garantir sa compétitivité.

L’AFEM accompagne le changement

Promouvoir la création d’entreprises par les femmes au Maroc et son image au niveau national et à l’étranger et représenter la femme-chef d’entreprise au niveau des cercles de décision tout en s’érigeant en tant que force de proposition vis-à-vis des réseaux de pouvoirs… sont, entre autres, les raisons d’être de cette institution. «Pendant ses 20 années d’engagement, ce sont des milliers de femmes et de jeunes filles qui ont été inspirées et soutenues dans leur démarche entrepreneuriale, 550 femmes formées aux techniques de management, 80 projets incubés, des entreprises créées et pérennisées, 300 événements pour connecter les femmes-chefs d’entreprises (FCE) au Maroc et plus de 15 événements internationaux pour les relier avec leurs homologues à l’étranger, sans compter la participation de nos FCE aux congrès mondiaux…», apprend-on des dirigeantes de l’AFEM. Et d’ajouter que ces années pleines de motivation ont permis aux femmes de participer fortement au tissu économique national. «Le taux d’activité entrepreneuriale des femmes impacte directement et positivement la croissance économique 5 fois plus que le taux d’activité entrepreneuriale des hommes». Lors d’une conférence organisée dernièrement pour faire le bilan et annoncer un autre programme de soutien à l’entrepreneuriat féminin, Leïla Doukali, présidente nationale de l’AFEM, a résumé ces 20 ans en 4 mots : don de soi, partage, solidarité et exigence.

AFEM, les actions se multiplient
Amally, le nouveau plan lancé par l’Association des femmes-chefs d’entreprises (AFEM), en novembre dernier, vient s’ajouter aux différentes actions menées depuis 20 ans d’existence. Objectifs : Aider les membres à survivre, à préserver leurs entreprises et à rebondir, et à maintenir une dynamique dans un environnement incertain. Objectifs : Aider les membres à survivre, à préserver leurs entreprises et à rebondir et maintenir une dynamique dans cet environnement incertain. «Aujourd’hui, le contexte n’est pourtant pas à la célébration, mais à l’action pertinente et adaptée aux besoins des femmes-chefs d’entreprises. Durant cette crise pandémique de la Covid-19, l’AFEM s’est mobilisée afin d’apporter un soutien à ses membres, impactées durement.
Consciente du risque insistant de faillites qui se répercute sur la perte d’emploi et l’équilibre économique, l’AFEM, à travers ce plan, veut apporter du soutien aux entreprises en difficultés dirigées par des femmes suite à la Covid-19», explique l’AFEM. «Amally est une main tendue aux entrepreneures désirant redessiner l’avenir de leurs entreprises. Co-working, conseil, formation, coaching, séminaires, ateliers, rencontres BtoB, accompagnement, tout est mis en œuvre pour répondre aux attentes des femmes», rassure la présidente nationale de l’Association. Pour ce faire, le siège de l’AFEM a été réaménagé offrant un espace nouveau et des services aux membres. «Réorganisé en espace de co-working, l’AFEM propose une alternative aux entrepreneures qui se voient forcées d’abandonner leur lieu de travail et qui ont besoin provisoirement d’un espace bureau pour rebondir et pérenniser l’activité de leurs entreprises. Ce réaménagement du siège a pu voir le jour grâce à nos donateurs». En appui à cet accompagnement, une nouvelle plateforme web a été créée, «amally.ma», pour échanger et permettre aux membres de présenter leurs business respectifs… initiant ainsi de nouvelles opportunités de croissance.
«L’AFEM, toujours fidèle à sa mission depuis 20 ans, s’engage auprès des FCE pour les accompagner dans leur relance en réajustant sa feuille de route avec un objectif ambitieux : Faire bénéficier 100 FCE pour l’année 2021 du plan Amally», conclut Leïla Doukali. 

Lisez nos e-Papers