L’Association internationale pour l’hydroélectricité et l’Irena s’allient

«Aucun pays n’est prêt d’atteindre 100% d’énergies renouvelables sans hydroélectricité dans son mix énergétique», atteste l’Association internationale pour l’hydroélectricité qui vient de conclure un partenariat avec l’Agence internationale de l’énergie renouvelable (Irena). «Il y a alors un besoin urgent de booster l’hydroélectricité durable. La crise du coronavirus a démontré la flexibilité et la résilience que fournit l’hydroélectrique par rapport aux autres sources d’énergie», a affirmé Francesco La Camera, le directeur général de l’Irena. Ce partenariat ambitionne d’accélérer le développement, le financement et le déploiement de barrages hydroélectriques durables.

À en croire, l’Association internationale pour l’hydroélectricité, partenaire du Programme hydrologique international de l’Unesco, seule une petite minorité des barrages du monde sont construits à des fins purement énergétiques, la majorité étant utilisée pour l’irrigation et l’approvisionnement en eau. Actuellement, hydroélectricité assure 60% de l’électricité produite à partir de sources renouvelables et 16% de la production totale d’électricité à partir de toutes les sources, y compris les combustibles nucléaires et fossiles. Cependant, il est reproché à la force hydraulique son «impact sur les cours d’eau à cause du bétonnage, de l’accumulation des alluvions, et nuit à la continuité écologique notamment». Le partenariat dont il est question vise également à amortir ces effets sur l’environnement.