À partir du 20 avril, les arbitres de Lausanne examineront simultanément la plainte de la FRMF à l’encontre de Patrice Beaumelle, ancien entraîneur des U23, poursuivi pour abandon de son poste, et celle du technicien français contre la FRMF pour licenciement abusif. Deux dossiers pour une seule et même affaire. Le premier porte le n° 2020/A/7406 et le second le n° 2020/A/7410. Les représentants des deux parties devront donc apporter les preuves pour faire valoir les droits de leurs clients. Le verdict risque de prendre du temps. Une procédure ordinaire dure entre 6 et 12 mois, sans oublier la procédure d’appel qui dure jusqu’à 3 mois.
La promotion puis la chute
L’ancien adjoint d’Hervé Renard a été promu entraîneur de l’équipe nationale U23 après le départ d’Hervé Renard, avec une revalorisation salariale conséquente. Le Français percevait, tenez-vous bien, 550.000 DH. Seulement, il est devenu vite un fardeau pour les caisses de la FRMF après l’élimination des U23 de la course aux Jeux olympiques. Et la FRMF ne savait pas quoi en faire, d’autant que Vahid Halilhodzic, qui a succédé à Hervé Renard, ne voulait pas de lui dans son staff, le directeur technique national le Gallois, Osian Roberts, n’en voulait pas non plus. La FRMF réfute l’idée d’un licenciement abusif, arguant que c’est lui qui a quitté son poste en refusant de se présenter au Centre national de football de Maâmora. Le ballon est dans le camp des arbitres du TAS pour départager les deux plaignants. En cas de victoire de Beaumelle, la FRMF devra lui préparer un chèque mirobolant, vu son salaire conséquent.