L’avocat Kacem Jaouad Al Jassim n’est plus : Kénitra perd un Marocain de cœur et de conviction

La ville de Kénitra vient de perdre l’une de ses figures emblématiques. Le doyen des avocats, Kacem Jaouad Al Jassim vient de rendre l’âme. D’origine irakienne, il vouait un grand amour au Maroc qu’il considérait comme son deuxième pays. Arrivé d’Irak en 1956, il assista à l’ouverture de la première ambassade de son pays avant d’être nommé premier consul d’Irak à Rabat. Deux années plus tard, le défunt avait été appelé par son gouvernement pour occuper un autre poste diplomatique au Yémen. Une offre qu’il déclina, préférant rester au Maroc, son pays de cœur. Après avoir exercé en tant qu’enseignant de la langue anglaise à l’école An Nahda de Salé, il a élu domicile en 1967 à Kénitra, où il enseigna l’anglais et la géographie au lycée «Attakaddoum».  Après avoir obtenu la nationalité marocaine, il exerça la profession d’avocat. Il a été le premier à intégrer ce corps judiciaire à la capitale du Gharb. Il s’est marié à une marocaine d’une grande famille de Fès, avec laquelle il a eu 3 filles, dont Maître Aïda, avocate puis juge à Kénitra et un garçon, Oussama, vivant depuis près de 25 ans en Caroline du Sud aux États-Unis. Tous ceux qui l’ont côtoyé parlent d’un homme affable, intègre et de grande générosité. Il se déplaçait dans toute la région du Gharb pour défendre plusieurs personnes dans plusieurs cas à caractère judiciaire. Feu Kacem Jaouad vient de nous quitter et a été inhumé au cimetière Sidi Boukhari de Kénitra, une ville où il a passé une grande partie de sa vie. Nous sommes à Dieu et à lui nous retournons.