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Législatives : La jeunesse partisane s’élève contre la suppression de «sa» liste nationale

Les organisations des jeunes de sept formations politiques dénoncent les démarches de certains partis en vue d’annuler la liste nationale qui garantit l’accès de 30 jeunes à la Chambre des représentants. Elles estiment qu’il s’agit d’un acquis qui doit être renforcé, appelant par là même à plus de transparence et d’objectivité s’agissant de l’établissement de cette liste.

Législatives : La jeunesse partisane s’élève contre la suppression  de «sa» liste nationale

«Le mouvement des jeunes marocains pour une représentativité politique, maintenant», renaît de ses cendres. Créé en 2011, ce mouvement avait milité pour l’adoption d’une liste nationale de 30 sièges au profit des jeunes au sein de la Chambre des représentants. Ainsi, dix ans après sa constitution, des composantes de ce mouvement reviennent sur le devant de la scène pour défendre ce qu’elles qualifient «d’acquis». En effet, les structures des jeunes de sept formations politiques (PJD, Istiqlal, USFP, PPS, MP, RNI et UC) ont exprimé, à travers un communiqué commun, leur dénonciation «de certaines initiatives qui tentent de réduire la place des jeunes au sein des institutions publiques élues». Les organisations politiques de jeunesse reprochent à leurs partis, sans les nommer, le fait «de vouloir dévoyer le débat public et de détourner l’attention de l’opinion publique des véritables priorités à même de renforcer les garanties d’élections libres et transparentes», lit-on dans leur communiqué.
En effet, cette réaction des organisations parallèles des jeunes des sept partis politiques s’est fait entendre après l’accord donné à «la Coordination des partis politiques marocains à l’étranger» par les secrétaires généraux de huit partis politiques (PJD, RNI, USFP, MP, UC, Istiqlal, PAM et PPS) pour bénéficier, lors des prochaines législatives, d’une liste nationale, au dépens de celles des jeunes (voir :www.lematin.ma).
Selon Abdellah Sebari, secrétaire général de la jeunesse de l’USFP, «c’est un débat qui revient à la veille de chaque échéance électorale. Après la Constitution de 2011, on a pu obtenir cette discrimination positive. Aujourd’hui, c’est le moment, non seulement pour capitaliser sur cet acquis, mais aussi pour les renforcer et les rendre plus qualitatifs. Dans ce sens, notre jeunesse et l’USFP avaient pour vision de transformer cette liste nationale des jeunes en une liste régionale pour plus d’équité territoriale et afin de faire émerger de nouvelles compétences et pour plus d’équité au profit des militants...», explique-t-il. Selon lui, cette discrimination a pour objet d’aider les jeunes à faire entendre leurs voix en matière d’élaboration des politiques publiques. «Le fait de soulever un tel débat à l’occasion de chaque étape électorale nous pousse à nous poser des questions. Nous pensons que les voix des jeunes au sein des institutions élues dérangent certains», ajoute-t-il.
Par ailleurs, les organisations parallèles des jeunes appellent à ce que les partis politiques adoptent plus de transparence et des critères de mérite dans le choix des jeunes qui doivent figurer en tant que candidats sur la liste nationale. Elles insistent également sur le fait que l’annulation des sièges accordés aux jeunes à travers la liste nationale dépend d’un débat national, «un débat objectif qui prend en ligne de compte les orientations de Sa Majesté le Roi, visant à accorder de l’intérêt aux catégories des jeunes et de faciliter leur intégration dans la vie publique», renchérissent les structures de jeunesse des partis à travers leur communiqué commun. 

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