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L’élection du nouveau maire de Rabat attise l’hostilité entre l’USFP et la coalition RNI-PAM-PI

Si l’élection du maire de Casablanca et de Salé s’est déroulée hier sans la moindre anicroche, il n’en a pas été de même pour la ville de Rabat où le siège du président du Conseil communal fait l’objet d’ardentes convoitises. Âprement disputée par Hassan Lachgar, candidat de l’USFP, et Asmaa Aghlalou candidate de la coalition des partis RNI-PAM-PI, la bataille pour la présidence de la mairie de Rabat n’est pas près d’être tranchée. Hier, la séance devant permettre l’élection du président de la commune a été interrompue en raison des vives tensions entre les partisans des deux candidats qui ont failli en venir aux mains. Chaque partie accuse l’autre d’avoir «torpillé intentionnellement» le processus électif et d’avoir eu recours «à des pratiques malhonnêtes et des manœuvre dolosives».

L’élection du nouveau maire de Rabat attise l’hostilité entre l’USFP et la coalition RNI-PAM-PI

Décidément, le choix du nouveau président du Conseil communal de Rabat ne sera pas chose aisée.  La séance consacrée hier à l’élection du maire de la capitale n’a pu être menée à terme en raison des fortes tensions entre les partisans des deux principaux candidats : Hassan Lachgar, de l’USFP, et Asmaa Aghlalou, candidate de la coalition RNI, PI et PAM.  Les échanges entre les deux parties ont été tellement vifs que  la séance a dû être interrompue par les représentants des autorités locales. Le climat de sérénité et de transparence, censé prévaloir dans tels rendez-vous, a fait cruellement défaut. Que s’est il passé au juste ? 
Selon les déclarations recueillis à la sortie de la grande salle de la wilaya (les médias ont été interdits d’accès). Chacune des deux parties accuse l’autre d’avoir «torpillé intentionnellement cette séance» afin d’empêcher «l’élection de son candidat qui avait toutes les chances de l’emporter». C’est ainsi que l’USFP a dénoncé «des actes de sabotage» de la séance, alors que «son candidat, Hassan Lachgar, s’acheminait haut la main vers la victoire, puisqu’il s’était assuré une majorité confortables». Le parti de la rose accuse directement les conseillers du RNI, du PI et du PAM d’avoir recouru à des «pratiques malhonnêtes et occultes pour empêcher cette élection». L’USFP va même jusqu’à accuser les trois partis d’avoir fait appel à des éléments étrangers pour semer la zizanie et empêcher ainsi le déroulement normal de la séance. 

Mais cette version est aux antipodes de celle d’Asmaa Aghlalou, ex-députée du RNI, qui a dénoncé de son côté des tentatives d’achat de voix, preuves à l’appui. Elle a même parlé de «menaces de mort» contre des conseillers qui ont refusé de jouer le jeu de l’autre candidat. Dans une déclaration à la presse, Mme Aghlalou s’élève contre des «pratique antidémocratique» puisque selon elle «ces gens (partisans de l’USFP) veulent s’adjuger par la force et par des manœuvres dolosives la mairie de la capitale du Royaume. Ils veulent faire fi de la volonté de la population rbatie qui ont voté massivement pour la coalition des trois partis (RNI, PI et PAM). J’ai failli être prise à partie par des fauteurs de troubles à la solde de l’USFP», témoigne-telle, avant de réitère sa détermination à aller jusqu’au bout dans ce «combat pour faire respecter la volonté des électeurs».  Face à ce désordre, les autorités locales ont été dans l’obligation de suspendre la séance et de reporter sine die sa tenue. Ce n’est donc que partie remise. 

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Nabila Rmili, du RNI, élue présidente du Conseil communal de Casablanca

Nabila Rmili, du Rassemblement national des indépendants (RNI), a été élue, lundi, présidente du Conseil communal de Casablanca. Nabila Rmili a obtenu 105 voix durant la séance de vote du Conseil qui compte 131 membres et qui s’est déroulée au siège de la wilaya de la région Casablanca-Settat. Le candidat du Parti de la justice et du développement (PJD), Abdessamad Haikar, a recueilli 18 voix. Cette séance a été également marquée par l’élection des 10 vice-présidents, dont 5 femmes, et du secrétaire du Conseil, tous appartenant au RNI, au Parti authenticité et modernité (PAM) et au Parti de l’Istiqlal (PI). Le Rassemblement national des indépendants est arrivé en tête des résultats de l’élection des membres du Conseil communal de Casablanca en s’assurant 41 sièges sur les 131 que compte cette instance. Le Parti authenticité et modernité (PAM) est arrivé en deuxième place avec 26 sièges, talonné par le Parti de l’Istiqlal (PI) avec 23 sièges, puis le Parti de la Justice et du développement (PJD) avec 18 sièges et l’Union constitutionnelle avec 11 sièges.

L.M.

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Omar Sentissi, du PI, élu nouveau président de la Commune de Salé​

Omar Sentissi du Parti de l’Istiqlal (PI), a été élu, lundi, président du Conseil communal de Salé. M. Sentissi a obtenu 60 voix, contre 18 pour Mohammed Laalou du Parti du progrès et du socialisme (PPS), alors qu’un seul membre s’est abstenu. Dix vice-présidents ont été aussi élus, à savoir, dans l’ordre, Latifa Alaoui Mhamdi du Parti authenticité et modernité (PAM), Noura Rssamba du Rassemblement national des indépendants (RNI), Abdelkader Al-Kihel (PI), Mohammed Al-Nejjar (PAM), Khadija Bouabid (RNI), Ahmed Farchidi (PI), Adnan Idrissi (PAM), Idriss Othmani (RNI), Mohammed Zalzouli (PI) et Ayachi Al-Harchi du Mouvement populaire (MP). Le poste de secrétaire du Conseil a été confié à Fatima Ben Cheikh (RNI), qui aura comme adjoint Mustapha Bajja (PAM). 
Dans une déclaration à la MAP à cette occasion, le président élu du Conseil communal de la ville de Salé a souligné que «les habitants de la ville attendent des réformes profondes qui leur assureront une vie décente». Le RNI a été classé en tête des élections des membres du conseil de la région Rabat-Salé-Kénitra, en obtenant 22 sièges, suivi du PAM (12), puis du PI et du MP avec 8 sièges chacun. Pour ce qui est du Conseil communal de Salé (81 sièges), le RNI et le PAM sont arrivés en tête avec 15 sièges chacun, suivis du PI (13) et du PPS, avec 12 sièges.

 L.M.

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