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L’industrie au cœur du développement économique. C’est le thème de la 12e édition du Salon international de sous-traitance, d’approvisionnement et de partenariat (SISTEP), qui se poursuit jusqu’au 7 octobre. Cette édition, en format hybride, est l’occasion d’identifier les vecteurs de croissance de l’industrie et de l’économie marocaine. «Nos entreprises évoluent dans un environnement de mondialisation de plus en plus avéré et nous devons suivre le trend et nous y adapter», a déclaré dans son mot inaugural, le président de la Fédération des industries métallurgiques, mécaniques et électromécaniques (FIMME), Tarik Aïtri.
«Les IMME sont déjà bien intégrées dans le tissu industriel national et dans tous les secteurs. Cette transversalité leur donne une force dans un marché assez important et diversifié», a souligné Najib Charaï, 1er vice-président de la FIMME. Un constat partagé notamment par le président du Groupement des industries marocaines aéronautiques et spatiales (GIMAS), Karim Cheikh, qui précise que «les IMME sont partout et que le secteur aéronautique a besoin d’une industrie structurée et que l’offre soit partagée entre les différents secteurs». Pour lui, le plus important est de trouver où sourcer, et c’est dans les compétences des IMME marocaines». Développer donc les synergies est plus qu’important pour avoir des IMME fortes. «Il y a une corrélation qui permet que tout le monde y trouve son compte. Pour nous par exemple, quand la parachimie est forte, le secteur des industries métallurgiques, mécaniques et électromécaniques devient fort également. On est un intrant principal dans le secteur de la FIMME», a précisé, de son côté, le président de la Fédération de chimie-parachimie, Abed Chagar.
Le Maroc peut être fier de son positionnement aux niveaux régional et mondial quand il s’agit d’industrie, et en premier lieu l’automobile et l’aéronautique. Développer tout l’écosystème devrait l’aider à devenir une force mondiale non négligeable. Pour ce faire, travailler sur la compétitivité des IMME est d’autant plus primordiale. «La plateforme Maroc est dans une tendance de forte croissance ; néanmoins, il est important de consolider ce que nous sommes en train de faire», a déclaré, de son côté, le président de l’Association marocaine pour l’industrie et la construction automobile (AMICA), Hakim Abdelmoumen. Et de souligner : «Nous avons une chance d’avoir une bonne base d’IMME au Maroc».
Les intervenants à cette première demi-journée du SISTEP sont unanimes : le secteur des IMME marocain jouit d’une position non négligeable sur l’échiquier mondial. Mais il se doit de capitaliser sur son poids, mettre en avant le capital humain et le made in Morocco, être le plus compétitif possible et travailler ensemble avec les différentes fédérations. «L’appartenance à une fédération est légitime, mais l’ouverture d’esprit est nécessaire pour œuvrer tous ensemble», a résumé Karim Cheikh.
