Les Italiens sont sur le toit de l’Europe, trois ans après avoir touché le fond. Avec Roberto Mancini à la tête du staff technique, la «Nazionale» a renoué avec le succès grâce à une équipe soudée et formée d’un savant mélange de joueurs expérimentés et de jeunes talents. À Wembley, il ne fallait pourtant pas arriver en retard à la finale. Car après moins de 2 minutes de jeu, l’arrière gauche Luke Shaw ouvre la marque d’une superbe reprise, sur un centre de Kieran Trippier, aligné par Gareth Southgate à la surprise générale. Ce coup de massue a donné des ailes à la sélection des «Three Lions», qui domine la première période face à une défense italienne qui tenait la baraque tant bien que mal.
La malédiction se poursuit au berceau du football
Au bout de 120 minutes de jeu, et pour la première fois depuis 1976 et le fameux pénalty d’Antonin Panenka, le titre européen se joue lors de la séance des tirs au but. En dépit d’une bonne entame, les Anglais ratent les trois derniers tirs au but. Gianluigi Donnarumma en arrête deux et se fait élire joueur du tournoi. Depuis l’introduction de ce titre et le sacre rétroactif de Peter Schmeichel, c’est le premier gardien de but qui remporte cet honneur. Héros de la séance des tirs au but en demi-finale et en finale, «Gigio» assure dignement la relève de la grande lignée des keepers italiens.