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Jeudi 28 Mars 2024
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L’Ittihad de Tanger va faire appel des sanctions de la commission de discipline

Sans surprise, l’Ittihad de Tanger a décidé de faire appel contre la salve de sanctions infligée à deux de ses joueurs, son entraîneur et à trois membres de son bureau, suite aux incidents qui ont émaillé sa rencontre contre la Renaissance de Berkane disputée le 15 juillet. Dans un communiqué posté sur son site, le club qualifie ces sanctions de «représailles» prises sur la base du seul rapport de l’arbitre Noureddine Al Jaafari.

L’Ittihad de Tanger va faire appel des sanctions de la commission de discipline

La rencontre électrique entre l’IRT et la RSB comptant pour la 25e journée de la Botola Inwi D1 a donné lieu à une salve de sanctions, en raison des actes anti-sportifs qui ont émaillé ce match. La plus lourde a été infligée au latéral gauche du club tangérois, Tarek Astati, pour des insultes racistes présumés à l’encontre de défenseur Burkinabé de la RSB Youssofo Dayo. Il a écopé de 8 matchs de suspension ferme et une amende de 20.000 DH. Il ne devrait revenir sur les terrains que la saison prochaine lors de la 6e journée de la Botola 2021-2022. Le secrétaire général de l’IRT, Rabii Moualaa, a écopé de 6 matchs de suspension et 20.000 DH d’amende. Hassan Belkhadir, Mohamed Ahkane et Hicham Lwalid, dirigeants de l’IRT, ont été suspendu 6 matchs, dont trois avec sursis, et une amende de 6.000 DH chacun. L’entraîneur Driss Lamrabet, a pris quatre matchs fermes et 10.000 DH d’amende. De son côté, Mohamed Ali Bamaamar a pris trois matchs fermes.

L’IRT crie au scandale
La réaction de l’IRT après cette salve de sanctions ne s’est pas fait attendre. Dans un communiqué posté sur son site Internet, le club du Détroit est surpris des décisions, dit-il, non justifiées de la commission de discipline. Concernant la sanction infligée à son joueur Tarek Astati, le club dénonce un jugement pris sur la base de propos du joueur Burkinabé sans prendre la peine d’écouter le joueur incriminé. S’agissant de la suspension d’Ali Bamaamar, l’IRT estime que la sentence est excessive du fait qu’il ne devait écoper que d’un seul match ferme, conformément au règlement, puisqu’il été expulsé après avoir reçu deux cartons jaunes. L’IRT juge aussi la suspension pour quatre matchs de son entraîneur Driss Lamrabet excessif tout en assurant que ces jugements ont été prononcés sur la base du rapport de l’arbitre de la rencontre. 

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