Déjà engagée dans l’électrification du continent, l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), à travers Power Africa, vient de signer un accord avec l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (Irena) pour l’amélioration, entre autres, de l’accès aux financements des énergies renouvelables pour les entrepreneurs africains. En plus du faible taux d’électrification (600 millions de personnes en sont dépourvues), les coupures d’électricité affectaient en 2018 «80% des entreprises d’Afrique subsaharienne (…) entraînant des pertes économiques substantielles», souligne l’Agence internationale de l’énergie. Ces pannes d’alimentation énergétique ont des conséquences sociales et économiques. Elles réduisent «la probabilité d’emploi d’environ 35 points de pourcentage. L’impact est encore plus fort (55 points de pourcentage) si l’on ne considère que l’emploi dans le secteur non agricole», selon une étude commune de 2018 de la Banque mondiale et l’Agence française du développement. Soulignons à cet égard que l’accord passé entre Power Africa et l’Irena a pour objectif d’élargir l’accès à une électricité abordable grâce à des solutions renouvelables hors réseau pour améliorer l’activité économique et la fourniture de services sociaux essentiels (éducation, agriculture, eau et santé).
L’USAID reconduit son engagement
Le potentiel solaire théorique de l’Afrique est estimé à plus de 60 millions de térawattheures par an. Pour l’heure, le solaire ne représente que 2% de son mix électrique. Ph. DR
Samir Benmalek
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29 Janvier 2021
À 20:12
