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Le Maroc dans un méga-programme de 1 milliard de dollars de la BERD

La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), en partenariat avec le Fonds vert pour le climat (FVC), lance un méga-programme de 1 milliard de dollars. Il vise l’accompagnement et le financement de la transition verte des entreprises industrielles dans 7 pays, dont le Maroc. Cette initiative cible, en particulier, les industries à fortes émissions du secteur privé.

Le Maroc dans un méga-programme de 1 milliard de dollars de la BERD
Selon la BERD, les secteurs industriels des 7 pays concernés par le programme, dont le Maroc, font face à des obstacles financiers pour l’adoption des technologies climatiques.

Nouvelle initiative pour soutenir la croissance verte des entreprises industrielles marocaines. La Banque européenne pour la reconstruction et le développement, en partenariat avec le Fonds vert pour le climat, lance un méga-programme d’un milliard de dollars. Il vise l’accompagnement et le financement de la transition verte des industriels dans 7 pays, dont le Maroc. Il cible, en particulier, les industries à fortes émissions du secteur privé. Ce programme sera financé à hauteur de 757,5 millions de dollars par la BERD et d’autres co-financiers et de 252,5 millions de dollars par le FVC. S’ajoutent à 5,53 millions de dollars supplémentaires du FVC et 1,36 million de la BERD pour l’assistance technique afin de favoriser l’adoption de technologies à faible émission de carbone dans le secteur industriel. Le programme est le premier engagement à grande échelle du FVC dans le secteur. Il a été conçu pour faciliter un changement transformationnel au sein des industries à forte intensité énergétique, des agro-industries et du secteur minier dans les 7 pays : la Maroc, la Tunisie, la Jordanie, l’Arménie, la Serbie, le Kazakhstan et l’Ouzbékistan. Pour l’activation de ce programme, un accord de partenariat a été signé le 2 juin 2021 entre la présidente de la BERD, Odile Renaud-Basso, et le directeur exécutif du FVC, Yannick Glemarec. Selon la banque européenne, dans ces secteurs et pays, les principaux obstacles doivent être surmontés pour libérer le potentiel de la croissance verte en faveur du climat. Les secteurs industriel, agroalimentaire et minier font face à des obstacles financiers pour l’adoption des technologies climatiques en raison notamment d’un manque d’accès à des produits financiers appropriés avec une tarification adéquate. «Nous sommes très heureux de renforcer la coopération avec notre partenaire de longue date, le FVC, pour parvenir à un développement durable dans nos régions. C’est un excellent exemple de la façon dont les organisations peuvent travailler ensemble pour relever les défis environnementaux. Les entreprises sont confrontées à une série de défis liés à l’identification, la hiérarchisation et la mise en œuvre de projets à faible émission de carbone, et le soutien de la BERD et du FVC sera crucial», a déclaré Renaud-Basso. Le programme aidera les entreprises à formuler une trajectoire bas carbone, ainsi qu’un plan d’action concret d’investissement réaliste avec une révision stratégique de leur modèle économique dans le cadre de leurs engagements climatiques et RSE. Globalement, le programme devrait réduire les émissions de 17,2 millions de tCO2 sur une durée de 20 ans. «Cette initiative d’un milliard de dollars démontre comment le partenariat du FVC avec la BERD stimule l’innovation et l’investissement dans l’action climatique à grande échelle dans les pays en développement. Ce programme couvre sept pays et sert de modèle pour réduire les émissions dans les industries. Il facilitera le transfert de technologie et placera le changement climatique au centre de la stratégie de l’entreprise», a souligné Yannick Glemarec. Pour rappel, la BERD et le FVC travaillent ensemble depuis 2017 pour répondre rapidement et efficacement à ces défis en faveur d’une croissance plus verte et durable. Les deux parties sont partenaires notamment dans le cadre du mécanisme «Green Economy Financing Facility : GEFF» qui finance – via des institutions financières locales des pays partenaires – des investissements verts portés par les PME. Plusieurs banques marocaines se sont associées à GEFF en faveur de PME locales, dont BMCI, BMCE Bank Of Africa et Banque Centrale Populaire. 

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