Menu
Search
Samedi 20 Avril 2024
S'abonner
close
Samedi 20 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next Économie

Le Maroc, le pays le plus résilient en Afrique du Nord

Le Maroc, le pays le plus résilient  en Afrique du Nord
La prévision de croissance mondiale par Coface est revue en hausse d’un demi-point (+5,1% en 2021).

Le Maroc demeure dans le club restreint des pays les plus résilients en Afrique, selon la nouvelle carte des risques-pays publiée par Coface. Malgré un «B»,  traduisant un risque assez élevé dans ce contexte de crise inédit, le Royaume conserve  la meilleure note sur le continent derrière le  Rwanda et aux côtés notamment du Kenya, du Botswana, de l’île Maurice et  de la Côte d’Ivoire. En Afrique du Nord, le Maroc est toujours le premier de la classe dans le dernier baromètre de Coface (premier trimestre), avec une meilleure note que l’Algérie (risque très élevé), la Tunisie, la Mauritanie (risque élevé) ou encore l’Égypte (risque élevé) et la Libye (risque extrême). 
Les évaluations de Coface (162 pays) se situent globalement sur une échelle de 8 niveaux de risque allant d’A1 (risque très faible) à E (risque extrême). Dans le décryptage de l’économie mondiale, l’assureur-crédit souligne que les incertitudes liées à la propagation du virus Covid-19 déterminent encore aujourd’hui les tendances de l’économie mondiale. L’accélération du processus de vaccination ainsi que son efficacité conditionnent la reprise économique. Dans ce contexte, les perspectives de retour à la normale sont à la fois inégales et incertaines en fonction des secteurs d’activité et des zones géographiques.   
Coface estime que la reprise économique gagnera en dynamisme à partir de l’été 2021, lorsque les États-Unis et l’Europe auront vacciné une part suffisamment importante de leur population. À ce sujet, l’assureur-crédit  indique que le processus de vaccination est plus avancé dans les pays matures., De même, quelques économies émergentes font figure d’exception, dont le Maroc. Mais en dehors de ces quelques cas,  il existe un risque de retard dans le déploiement des vaccins, notamment en raison de contraintes d’offres des producteurs, résultant de pénuries de certains composants et de restrictions d’exportation.  Outre ces incertitudes sanitaires toujours fortes, bon nombre d’économies émergentes restent pénalisées par leur exposition aux secteurs d’activité durablement touchés par la crise (tourisme et transport notamment). La prévision de croissance mondiale par Coface est toutefois revue en hausse d’un demi-point (+5,1% en 2021), grâce à une croissance plus forte qu’anticipée aux États-Unis. Dans ce contexte macroéconomique plus favorable, Coface reclasse ainsi 35 secteurs d’activité contre seulement 3 déclassements. Parmi les secteurs les plus résilients figurent les industries pharmaceutique et agroalimentaire, la chime, les TIC, le bois et l’énergie. 
En plus des États-Unis, plusieurs autres pans de l’économie mondiale ont déjà ou auront retrouvé leur niveau d’activité d’avant crise d’ici l’été : la Chine, l’industrie et les échanges internationaux. En revanche, d’autres restent à la traine : les activités de services nécessitant un contact physique avec le client et les économies européennes. Coface souligne enfin  que, dans quelques grandes économies émergentes, la reprise est aussi freinée par la hausse de l’inflation qui contraint les Banques centrales à durcir leur politique monétaire. 

Lisez nos e-Papers