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Le Maroc réaffirme à l’ONU que le règlement de la question du Sahara n’est concevable que dans le cadre de la souveraineté et l’intégrité territoriale du Royaume

Omar Hilale met en avant la proclamation historique par les États-Unis d’Amérique de la souveraineté pleine et entière du Maroc sur son Sahara, ainsi que l’ouverture de 22 consulats à Laâyoune et Dakhla

Le Maroc réaffirme à l’ONU que le règlement de la question du Sahara n’est concevable que dans le cadre de la souveraineté et l’intégrité territoriale du Royaume

Dans son intervention lundi devant le Comité des 24 des Nations unies, l’ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU, Omar Hilale, a réitéré que l’initiative d’autonomie, dans le cadre de l’intégrité territoriale du Royaume, est la seule et unique solution à la question du Sahara marocain. «Le Maroc réitère avec force que la solution politique, réaliste, pragmatique, durable et de compromis demandée par le Conseil de sécurité ne pourra être conçue que dans le cadre de la souveraineté, l’intégrité territoriale et l’unité nationale du Royaume, et ce sur la base de l’initiative marocaine d’autonomie», a insisté M. Hilale devant le Comité.

Dans ce cadre, il a précisé que l’initiative d’autonomie «jouit du plein soutien de la population du Sahara marocain et de la communauté internationale. Le Conseil de sécurité s’en félicite et la considère comme une solution sérieuse et crédible dans toutes ses résolutions depuis 2007. En outre, un très grand nombre d’États membres de l’ONU l’appuient comme la seule solution politique à ce différend régional.  Et d’ajouter que ce soutien a été largement exprimé lors de la dernière session de la quatrième Commission, ou encore durant «la Conférence ministérielle de soutien à l’initiative d’autonomie sous la souveraineté du Maroc», qui s’est tenue virtuellement le 15 janvier 2021, avec la participation de 40 pays des différentes régions du monde. En outre, le diplomate marocain a indiqué «qu’une autre marque de reconnaissance internationale de la marocanité du Sahara est la proclamation historique, le 10 décembre 2020, par les États-Unis d’Amérique, de la souveraineté pleine et entière du Royaume du Maroc sur son Sahara, ainsi que l’ouverture de 22 consulats généraux, de pays africains, arabes, des caraïbes et autres, dans les villes de Laâyoune et Dakhla au Sahara marocain. Il a également souligné que «les positions passéistes des autres parties ont été définitivement enterrées par le Conseil de sécurité et le Secrétaire général de l’ONU depuis plus de deux décennies». Enfin, M. Hilale a noté que «le Maroc demeure engagé dans le processus politique sous les auspices exclusifs des Nations unies, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité depuis 2007, et la facilitation de l’Envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU, en vue de parvenir à une solution politique au différend régional sur le Sahara marocain». De même, il a réaffirmé «l’attachement du Maroc au processus de tables rondes consacré dans les résolutions 2468, 2494 et 2548 du Conseil de sécurité, avec la participation du Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et le “polisario”», faisant remarquer que le prochain Envoyé personnel devra reprendre ce processus des tables rondes, là où il s’est arrêté avec M. Horst Köhler, avec les mêmes participants et selon les mêmes modalités. 

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Omar Hilale : Le développement socio-économique est un droit inaliénable au Sahara marocain

L’ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU, Omar Hilale, a affirmé devant le Comité des 24 des Nations unies que le développement socio-économique est un droit inaliénable au Sahara marocain. «L’article premier de la Déclaration des Nations unies sur le droit au développement stipule que «Le droit au développement est un droit inaliénable de l’Homme». Ce droit est légitime. Il est inhérent à tout être humain. Les Nations unies ne conditionnent sa jouissance à aucun statut, ni solution politique, ni situation géographique. Bien plus, ce droit ne doit en aucun cas être l’otage d’un différend régional, ni lié à un processus de règlement politique, ni victime des manœuvres d’un groupe armé séparatiste», a insisté M. Hilale devant le Comité.
«Conscient de sa responsabilité à l’égard de tous ses citoyens, le Maroc a entrepris des efforts colossaux pour assurer le développement socio-économique et l’émancipation politique de ses provinces du Sud. En effet, grâce à la clairvoyance du Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Sahara marocain est devenu un exemple de développement socio-économique tant dans sa région qu’en Afrique, particulièrement depuis le lancement, en 2015, du nouveau modèle de développement d’un budget de plus de 8 milliards de dollars», a précisé M. Hilale. À cet égard, l’ambassadeur a informé les membres du Comité qu’«avec plus de 600 projets structurants, la stratégie de développement du Maroc dans son Sahara a fait des provinces du Sud un réel moteur de développement local, régional et continental. Ce développement comprend notamment des infrastructures routières, maritimes et sanitaires, pôles industriels, développement agricole et écotouristique, promotion de la recherche, de la formation et, d’une manière globale, du savoir, de projets de développement humain, le port Atlantique-Dakhla, les parcs éoliens, ainsi que la station de dessalement des eaux pour l’irrigation et le projet de voie express Tiznit-Laâyoune-Dakhla». Et d’ajouter qu’en misant sur l’énergie solaire, les provinces du sud du Royaume ont su impulser une dynamique de croissance durable via une mobilisation conjointe de l’État et des établissements publics et privés dans la région. «De plus, ce sont des citoyens originaires du Sahara, qui gèrent les affaires de cette région du Maroc, conformément à leur droit au développement», a-t-il fait observer. 

À cet effet, M. Hilale a mis en exergue la participation des deux élus des provinces du Sud à cette session annuelle du C24, comme c’est le cas depuis 2018, en l’occurrence Ghalla Bahiya, vice-présidente de la région Dakhla-Oued Eddahab, et M’hamed Abba, vice-président de la région Laâyoune-Sakia El Hamra. «Les deux représentants, qui sont parmi nous aujourd’hui, ont été démocratiquement élus par leurs frères et sœurs. Leurs récits sont un éclatant témoignage de leur travail sans relâche sur le terrain, afin de garantir le développement de leur région», a-t-il dit. Par ailleurs, l’ambassadeur du Maroc a fait remarquer que «suite au blocage par les milices armées séparatistes du “polisario” pendant plus de trois semaines, du passage routier de Guergarate, entre les frontières du Maroc et de la Mauritanie, le Maroc a entrepris, le 13 novembre 2020, une action de génie civil par laquelle il a rétabli, une fois pour toutes, la libre circulation des personnes et des biens dans ce passage».
«À cette occasion, je voudrais réaffirmer à ces milices du “polisario”, qui se comportent comme des brigands, qu’ils ne mettront plus jamais les pieds dans cette partie du Sahara marocain», a assuré M. Hilale. 

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Omar Hilale : Les paramètres onusiens de l’autodétermination nullement prédicables au Sahara marocain

Devant le Comité des 24 de l’Assemblée générale de l’ONU, l’ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès des Nations unies, Omar Hilale, a souligné lundi que les paramètres onusiens de l’autodétermination ne sont nullement prédicables au Sahara marocain. «Depuis la signature de l’Accord de Madrid, le 14 novembre 1975, le principe de l’autodétermination tel que préconisé par le Chapitre XI de la Charte des Nations unies, a définitivement cessé de s’appliquer au Sahara marocain», a déclaré M. Hilale dans une intervention devant le Comité. Dans ce cadre, le diplomate marocain a souligné que les paramètres édictés par les résolutions fondatrices de l’autodétermination, en l’occurrence les 1514 et 1541, notamment que le territoire doit être «géographiquement séparé et ethniquement ou culturellement distinct du pays qui l’administre ne sont nullement prédicables au Sahara marocain», ajoutant qu’«aucune de ces exigences n’est opposable au Sahara marocain». À cet effet, M. Hilale a expliqué que :
1. Le Sahara n’est pas géographiquement séparé du Maroc. Le Sahara est la continuité naturelle du Royaume. Laâyoune, Smara, Bir Lahlou, Tifariti, Dakhla ou Guergarate sont territorialement liés à Sidi Ifni, Goulmime, Tarfaya et d’autres régions du Royaume. Ces villes ne sont séparées ni par une mer, ni un fleuve, ni par des milliers de kilomètres.
2. Les composantes tribales et ethniques de la région du Sahara marocain, sont les mêmes que celles du nord du Royaume. Les Tribus à Laâyoune et Dakhla sont les mêmes qu’à Sidi Ifni et Tarfaya. Bien plus, de par leur mode de vie nomade, le prolongement de ces tribus se trouve également dans les pays voisins.
3. La population du Sahara marocain a la même religion que le reste du Royaume : l’Islam. Les prières dans les mosquées se faisaient au nom de Sa Majesté le Roi, Commandeur des croyants, bien avant l’occupation espagnole, aussi bien à Laâyoune et Dakhla, qu’à Fès, Marrakech et Rabat.
4. L’arabe et le dialecte Hassani sont les langues maternelles parlées aussi bien à Laâyoune et Dakhla, qu’à Tan Tan et Zag.
5. La culture Hassanie est le patrimoine partagée entre les régions du Sahara et celles plus au nord du Royaume. Elle est célébrée et protégée comme patrimoine national sur l’ensemble du territoire marocain.
L’inapplicabilité de tous ces critères au Sahara marocain s’ajoute à la force juridique, les vérités historiques et la légitimité politique, pour attester, s’il en est encore besoin, que le Sahara marocain n’est ni une prétendue question de décolonisation, ni un sujet d’autodétermination, et encore moins un soi-disant «territoire non autonome», a insisté l’ambassadeur Hilale, invitant les membres du Comité à faire une simple comparaison entre le Sahara marocain et les territoires inscrits sur l’agenda du C24, pour s’apercevoir qu’il n’existe aucune similarité avec les situations des 16 «territoires non autonomes». Revenant sur les arguments juridiques, politiques et historiques de la marocanité du Sahara, l’ambassadeur Hilale a rappelé que «le Sahara a toujours fait partie intégrante du Maroc, et ce bien avant sa colonisation espagnole en 1884. Même l’appellation de soi-disant “Sahara occidental” ne lui a été donnée qu’après son occupation par l’Espagne. Durant la période coloniale, le territoire marocain était divisé en plusieurs zones d’occupation par la France, l’Espagne et par plusieurs puissances internationales pour ce qui est de la ville de Tanger». Il a ajouté que «le Maroc a récupéré son intégrité territoriale par étapes et à travers des accords internationaux négociés avec les différentes puissances coloniales. Ainsi, après avoir obtenu son indépendance de la France et récupéré Tanger en 1956, le Maroc a engagé des négociations avec l’Espagne, conformément aux résolutions de l’Assemblée générale des Nations unies, qui ont abouti au recouvrement progressif des régions situées dans le sud du Royaume, à savoir Tarfaya en 1958, Sidi Ifni en 1969 et enfin Sakia-El Hamra et Oued Eddahab, le 14 novembre 1975, conformément à l’Accord de Madrid. Cet accord a été dûment consigné auprès du Secrétaire général de l’ONU, le 18 novembre 1975, et validé par l’Assemblée générale des Nations unies par sa résolution 3458B du 10 décembre 1975». M. Hilale a précisé, en outre, que «la marocanité du Sahara a été également confirmée par l’avis consultatif de la Cour internationale de Justice, du 16 octobre 1975, qui a reconnu que le Sahara n’était pas terra nullius au moment de son occupation par l’Espagne et établi l’existence de liens légaux et historiques d’allégeance entre les tribus du Sahara et les Rois du Maroc». «C’est cette allégeance du Peuple marocain à la Monarchie, de Tanger à Lagouira, enracinée dans l’histoire millénaire du Royaume du Maroc, qui est le socle de la souveraineté du Maroc sur l’ensemble de ses territoires, y compris son Sahara», a-t-il dit.
Enfin, M. Hilale a indiqué «qu’aucune raison ne justifierait le maintien de la question du Sahara marocain à l’ordre du jour de ce Comité, ni à celui de la quatrième Commission. La Charte de notre Organisation a bien établi une séparation entre ses Organes, en distinguant clairement entre leurs mandats. Ainsi, conformément à l’article 12 (1) de la Charte de l’ONU relatif aux prérogatives de l’Assemblée générale, la question du Sahara marocain devrait être exclusivement discutée au Conseil de sécurité. 
C’est cet Organe principal qui en est saisi, depuis 1988, en raison de l’échec de la médiation de l’Organisation de l’Unité africaine. Le Conseil de sécurité l’examine, à juste titre, dans le cadre du chapitre VI de la Charte des Nations unies, relatif au règlement pacifique des différends, et nullement comme une soi-disant question de décolonisation». 

 

 

 

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