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EXCLUSIF - Entretien avec Diego Carlos, international olympique brésilien: «Les Marocains de Séville sont tous mes frères»

Victorieux de l’Égypte en quart de finale du tournoi de football, le Brésil est sur la bonne voie pour conserver son titre olympique. En exclusivité pour le «Matin», Diego Carlos a livré ses impressions sur le match et sur le parcours du Brésil. Considéré comme l’un des cadres de la «Seleção», le défenseur central est également coéquipier de quatre Marocains au Séville FC. Entre fraternité et samba, l’ancien Nantais n’a pas tari d’éloges sur Bounou, En-Nesyri et surtout Munir El Haddadi.

EXCLUSIF - Entretien avec Diego Carlos, international olympique brésilien: «Les Marocains de Séville sont tous mes frères»
Diego Carlos et Munir El Haddadi.

Le Matin : Comment s’est déroulé le tournoi pour votre équipe ?

Diego Carlos : Je suis très content des résultats, du rendement de tous les joueurs, de l’esprit de groupe qui nous a permis de nous qualifier. Nous avons une équipe compétitive et nous savons que nous voulons aller le plus loin possible. Notre véritable ambition était d’arriver en finale.

En 2016, le Brésil a rompu la malédiction des Jeux olympiques (en remportant l’or pour la première fois de son histoire). Sommes-nous devant un nouveau règne sur le football olympique ?

Non, pas du tout. Nous sommes venus pour disputer la compétition, abstraction faite de tout résultat conquis par le Brésil dans le passé. Nous sommes là pour arriver à notre objectif, qui est de jouer la finale. Nous ferons tout pour y arriver. Nous allons continuer à travailler de la meilleure manière possible et réaliser notre rêve. Nous avons l’équipe qu’il faut pour ça. 

Parlez-nous de votre relation avec vos coéquipiers marocains à Séville. Comment vivez-vous au quotidien ensemble ?

Nous le vivons tous très bien. Ce sont tous de très bons amis. Je dirais même que ce sont mes frères. Ce sont des joueurs que j’admire beaucoup, dans une équipe qui est ma famille. Nous vivons notre quotidien très bien. Nous sommes toujours en contact, surtout avec Munir et Bounou. Ce sont aussi des compagnons et toujours là pour les autres. Les Marocains me plaisent beaucoup et c’est réciproque. Je leur fais écouter beaucoup de samba et ils adorent ça (rires). J’ai même beaucoup d’amis au Maroc et j’aimerais beaucoup le visiter un jour. 

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