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Les médecins et infirmières, des anges gardiens

Les médecins et infirmières,  des anges gardiens

Dr Naima Hosni, médecin spécialiste en Néphrologie à Casablanca

«Tout d’abord, je voudrais dire que je suis fière d’être marocaine. Nous fêtons, certes, ce 8 mars la journée internationale des droits de la femme, mais nous avons également notre journée nationale de la femme que nous commémorons chaque 10 octobre. Le Maroc, sous l’Impulsion de S.M. le Roi, est un pays leader qui a donné une priorité stratégique à toutes les questions relatives à la femme. Elle retrouve pleinement sa place au sein de la société, elle est sur la bonne voie de la parité et de l’égalité avec l’homme. Toutes ces réformes ont été clairement traduites à travers la réforme du code de la famille qui représente une véritable victoire pour les femmes. Une initiative lancée sous la Conduite éclairée de S.M. le Roi et qui a nettement amélioré les conditions de la femme.
La femme marocaine se distingue aujourd’hui dans plusieurs domaines ; elle a prouvé ses compétences et capacités à travailler main dans la main avec l’homme dans la politique, la médecine, le sport, la technologie, l’associatif, etc., et on ira encore loin Inchallah. Pendant la pandémie, la femme médecin, et nous au niveau du centre de dialyse, nous avons été mobilisées chaque jour pour assister les malades et leur donner les soins nécessaires malgré les risques liés à la contamination. Nous n’avons pas baissé les bras, et nous ne baisserons jamais les bras. Aujourd’hui, nous avons reçu les 2 doses de vaccins et nous poursuivons notre mission. Néanmoins, je voudrais noter que la femme reste encore victime de violences, toute forme confondue, un phénomène qui a augmenté pendant la pandémie. Pourtant, des lois sévères sont là pour lutter contre ce phénomène. Il faut donc être intransigeants et faire appliquer la loi. Nous avons confiance en un lendemain meilleur.» 

Khadija Ouarrak, ingénieur chef au CHP Mohammed V - Meknès

«Le plus grand défi que les femmes rencontrent au quotidien est de trouver le juste équilibre entre leurs devoirs et ambitions professionnels et leurs obligations de mère de famille. J’essaye toujours d’instaurer cet équilibre et je suis convaincue que l’amour du métier et la cohésion d’équipe permettent à toute femme exerçant ce métier honorable de surmonter avec force tous les obstacles. Personnellement, j’ai pu toucher à l’importance de ces deux éléments durant la période du confinement. Une période qui a connu une montée d’activité et qui était quand même difficile, ce qui était tout à fait normal puisqu’on devait militer en première ligne face à une pandémie mondiale. Jusqu’à maintenant, je n’ai pas contracté le virus, mais j’ai eu une hémorragie sous-conjonctivale, cependant, cela ne m’a pas empêchée de travailler.» 

Ouafae Sentissi, infirmière-chef du service au CHP Mohammed V de Meknès

«J’ai 60 ans et j’ai toujours été fière de mon travail. J’ai contribué, à côté de mes collègues, dans la lutte contre la pandémie du coronavirus au Maroc. L’activité était en hausse et on devait tout faire pour être à la hauteur des attentes. On ne comptabilisait ni heures ni charge de travail. Notre seul objectif était de continuer à militer face à la Covid-19, coûte que coûte ! Dans le cadre de notre activité, nous sommes exposés à différents risques. Je me rappelle du jour où j’ai été agressée par un individu alors que j’étais en pleine activité au service des urgences. Ce jour-là, on devait normalement fêter l’atteinte de 20.000 tests. Une expérience difficile, certes, mais cela ne m’a pas empêché de continuer à militer en première ligne. Je me suis reposée pendant une petite période avant de rejoindre l’équipe. Aujourd’hui, et alors que la campagne de vaccination a bien démarré au Maroc, l’équipe est toujours engagée et notre souhait c’est d’en finir avec cette pandémie.» 

Naoual Jaballah, technicienne de laboratoire CHP Mohammed V - Meknès

 
«L’année écoulée était très spéciale avec beaucoup de défis à relever. Le fait d’être mobilisée 24 h/24 et 7 j/7 n’était pas une chose aisée, surtout pour les femmes qui doivent aussi remplir leur rôle de mères de famille. Personnellement, j’ai un enfant de 8 ans et la situation n’était pas facile à gérer, ni pour moi, ni pour lui. Heureusement que son papa était là. Côté risques sanitaires, j’ai attrapé le virus de la Covid-19 et juste après j’ai fait une réaction allergique. On m’a recommandé de me reposer, mais honnêtement, je n’ai pas pu laisser tomber mes collègues au travail pour une grande période. Nous sommes quatre personnes dans le service, dont trois femmes. Nos résultats et nos réalisations témoignent de notre engagement. Près de 70.000 tests PCR et presque 10.000 tests sérologiques de la Covid-19. Les résultats sont livrés à temps.» 

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