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Menace sur la facture céréalière marocaine

Menace sur la facture céréalière marocaine
Les prix mondiaux du blé ont augmenté de près de 4% en septembre sur un mois, atteignant ainsi un niveau supérieur de pas moins de 41% à celui enregistré un an auparavant.

Les prix des céréales, notamment du blé, montent au moment où le Maroc sort sur le marché international pour s’approvisionner en ces denrées. Les prix mondiaux du blé ont, en effet, augmenté de près de 4% en septembre par rapport à août, atteignant un niveau supérieur de pas moins de 41% à celui enregistré un an plus tôt, en raison d’un resserrement des disponibilités exportables dans un contexte de forte demande, a indiqué l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Ce qui risque de renchérir la facture céréalière du pays, dont la récolte a dépassé les 100 millions de quintaux la campagne précédente.
«Parmi les principales céréales, le blé nous intéressera particulièrement dans les semaines à venir, car il faudra voir comment évolue la demande face à des prix qui augmentent rapidement», a déclaré Abdolreza Abbassian, économiste principal à la FAO.
Parallèlement, la production mondiale de céréales en 2021 «ne suffira pas pour répondre aux besoins de consommation prévus pour la campagne de commercialisation 2021-2022», même si elle devrait atteindre 2.800 millions de tonnes, un record historique, selon les nouvelles prévisions de la FAO. Cette agence onusienne prévoit à présent que 776,7 millions de tonnes de blé seront récoltées en 2021 et que la hausse des rendements prévue en Europe de l’Est et en Australie devrait compenser la baisse de la production à laquelle on s’attend, compte tenu des conditions météorologiques et de la diminution des superficies plantées, au Canada et en Fédération de Russie.

 

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