Mercedes Maroc lance sa gamme Plug-in Hybrid

Les véhicules à énergies alternatives gagnent davantage de terrain. Le marché marocain n’est pas en reste puisque plusieurs importateurs proposent de plus en plus de véhicules électrifiés. Dans ce cadre, Mercedes Maroc vient de lancer cinq nouveaux modèles hybrides rechargeables. Il s’agit des Classe E, GLC, GLC Coupé, GLE et GLE Coupé, en hybridation diesel ou essence de troisième génération. En effet, les nouveaux modèles sont équipés de moteurs à implantation longitudinale. Le moteur électrique a été spécialement conçu pour la boîte hybride rechargeable 9G-Tronic et monté sur le principe d’un moteur synchrone à excitation permanente. En liaison avec l’électronique de puissance plus performante, les densités de la puissance et du couple ont pu être améliorées par rapport aux premières générations. La recharge des nouveaux modèles peut s’effectuer en tout confort, non seulement sur une prise secteur domestique, notamment sur une Mercedes-Benz Home Wallbox, mais aussi en chemin sur les bornes de recharge publiques. À noter que le parc de bornes de recharge publiques se développe au Maroc et compte une soixantaine de bornes actuellement implantées principalement sur les axes Tanger-Agadir et Rabat-Fès. Ces bornes se retrouvent essentiellement dans les stations-service et de plus en plus d’opérateurs indépendants proposent des bornes de recharge à leurs clients (parkings, centres commerciaux, hôtels…).

Autonomie électrique accrue
Les modèles hybrides rechargeables Mercedes-Benz de la génération actuelle affichent désormais une autonomie de près de 50 km (NEDC) sans émissions locales en mode 100% électrique. Le GLE peut même parcourir plus de 100 km (NEDC).
Le passage de la capacité nominale à 13,5 kWh est décisif pour l’augmentation de l’autonomie électrique. La batterie du GLE stocke même 31,2 kWh.
L’adoption de cellules au lithium-nickel-manganèse-cobalt (Li-NMC) en remplacement de la combinaison chimique lithium-fer-phosphate 
(LiFePo) a permis de porter la capacité des cellules de 22 à 37 Ah.
Le nouveau chargeur embarqué double la puissance de charge qui passe de 3,6 kW à 7,4 kW et constitue le meilleur compromis possible en termes d’encombrement, de poids et de puissance de charge. Ainsi, branchée par exemple sur un boîtier mural (sur courant alternatif), la batterie déchargée peut être rechargée complètement à domicile en l’espace d’environ une heure et demie. Elle peut même être rechargée sur une prise secteur standard en cinq heures environ.

Gain de puissance
La boîte hybride à 9 rapports 9G-Tronic est la pièce maîtresse des éléments mécaniques des modèles hybrides rechargeables de troisième génération avec moteur thermique à implantation longitudinale. Elle enrichit la boîte automatique à convertisseur actuelle d’un torse hybride avec convertisseur intégré, embrayage et puissant alternateur. Les avantages de la boîte de vitesses de base, tels que le confort de passage de rapports exemplaire, des changements de vitesse à peine perceptibles et une charge remorquée élevée en traction, sont conservés. Pour le mode hybride, la version la plus puissante de la boîte de base est utilisée avec un couple transmissible de 700 Nm afin de pouvoir exploiter, si nécessaire, la force conjuguée des moteurs thermique et électrique. La boîte hybride se distingue par son rendement très élevé et contribue en particulier en mode électrique à une hausse de l’efficience de la chaîne cinématique.

Modes de conduite
Avec l’introduction de MBUX (Mercedes-Benz User Experience), les modes de fonctionnement hybrides proposés jusqu’à présent sur tous les modèles Plug-in Hybrid ont été intégrés dans des programmes de conduite. Chaque modèle hybride rechargeable est ainsi doté des nouveaux programmes de conduite «Electric» et «Battery Level». Le mode «Electric» permet d’expérimenter la performance électrique à son maximum. Le moteur thermique prend uniquement le relais lorsque le conducteur enfonce la pédale d’accélérateur (kickdown). L’intensité de la récupération peut être sélectionnée via les palettes situées derrière le volant. Les palettes de commande au volant autorisent la sélection de cinq niveaux de récupération différents (D AUTO, D+, D, D- et D--).
Les modes Confort, ÉCO et Sport sont également disponibles. Le conducteur peut ainsi prioriser, si nécessaire, une conduite électrique, mettre l’accent sur la dynamique de marche grâce à une propulsion combinée ou favoriser la conduite par moteur thermique pour préserver notamment l’autonomie électrique. 

Économie élevée de CO2

Pour pouvoir évaluer l’éco-compatibilité d’un véhicule, les experts environnementaux de Daimler tiennent compte des émissions et de la consommation des ressources sur tout le cycle de vie du véhicule. Cela prend la forme d’un bilan écologique qui recense les principales incidences environnementales, de l’extraction des matières premières à la valorisation, en passant par la production et l’utilisation. Dans ce contexte, le bilan environnemental en termes d’émissions de CO2 est notamment positif pour les modèles hybrides rechargeables malgré une fabrication plus complexe.
Un modèle hybride rechargeable de nouvelle génération Mercedes-Benz génère à la fabrication, du fait de ses composants technologiques et en particulier de sa batterie haute tension, des rejets de CO2 supérieurs d’environ 20% à ceux d’une voiture comparable à propulsion conventionnelle. Une utilisation systématique de la fonction rechargeable via une recharge régulière de la batterie sur le réseau et l’efficience plus élevée pendant la marche permettent de réduire les émissions de CO2 pendant les trajets (jusqu’à 40% de moins). Si la batterie du véhicule est exclusivement alimentée en électricité issue de sources d’énergie renouvelables, la réduction du CO2 peut aller jusqu’à 70%.
Malgré la complexité nettement plus élevée de la fabrication, la propulsion hybride rechargeable peut éviter le rejet d’une grande partie du CO2 habituellement dégagé sur toute la durée de vie du véhicule et va jusqu’à représenter, dans le meilleur des cas, environ 45% des émissions totales. Les émissions accrues de CO2 lors de la fabrication sont dans ce cas un investissement plus que rentable à l’usage.