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Le Matin : L’année universitaire 2021-2022 s’annonce mouvementée. Quels sont vos nouveautés et vos défis pour la réussir ?
Yasmine Benamour : Le défi de nos jours et d’être agiles, toujours prêts à tout et nous le sommes ! Comme je l’ai déjà dit à plusieurs reprises, HEM est prête à toutes les éventualités aussi bien au niveau de HEM Business School que de HEM Engineering School. Il est prévu que la rentrée se fasse en 100% présentiel. Néanmoins, nos classes sont désormais équipées en PC, micros et caméras. Donc si les autorités nous l’imposent, nous serons en mesure de basculer à tout moment vers un enseignement à distance ou hybride tout en gardant systématiquement le volume horaire des cours intact bien évidemment.
Comment allez-vous accompagner la mise en œuvre du Bachelor ?
La réforme du Bachelor entreprise par notre ministère de tutelle a plusieurs objectifs : une volonté de coller aux standards internationaux, de développer les soft skills des étudiants, d’améliorer leur niveau de langues et d’intégrer les activités parascolaires dans les cursus. Tout ceci nous convient à HEM puisque ce sont des éléments sur lesquels nous nous focalisons depuis plus de 30 ans. En effet, le tronc commun des Programmes de HEM intègre déjà beaucoup de cours de langues et de méthodologie. Par ailleurs, le développement personnel de l’étudiant, incluant le para pédagogique, a toujours été une préoccupation phare et beaucoup d’activités sont proposées dans ce sens. C’est d’ailleurs davantage un état d’esprit qu’une simple somme d’activités et le monde de l’entreprise le reconnaît d’ailleurs généralement en nos lauréats. Nous mettrons en place le système Bachelor à la rentrée 2022.
Quels sont les critères sur lesquels vous vous basez pour recevoir et accueillir les nouveaux bacheliers ?
Les nouveaux bacheliers sont actuellement admis sur étude de dossier et entretien oral. Ce dernier est une pièce maîtresse dans notre processus de recrutement, car il nous permet de tester le niveau de langue du candidat, ses motivations, sa personnalité de façon à déceler son potentiel d’adaptabilité et d’évolution au sein de HEM.
Quelle est la place des soft skills dans vos choix de candidats ?
Outre le niveau de langue française et de motivation, les nouveaux bacheliers ne sont pas testés sur base de leurs soft skills puisqu’ils sont jeunes et que c’est au sein des programmes HEM qu’ils les acquerront petit à petit. En effet, au-delà des aspects techniques d’une filière d’enseignement quelle qu’elle soit, la réussite et l’épanouissement professionnel d’un diplômé provient également beaucoup du contenu de cette filière lié à ces aspects non techniques que l’on résume aujourd’hui par l’appellation «soft skills». En effet, ces derniers sont fondamentaux pour intégrer puis évoluer dans le marché du travail. Ils incluent, au minimum, les langues, les compétences en communication, l’esprit méthodique, la capacité d’apprendre à apprendre, l’autonomie ainsi que la personnalité globale de l’individu. Et modestement parlant, tout cela HEM l’a bien compris, et ce, depuis sa création en 1988 puisque tout un dispositif de développement personnel de l’étudiant existe depuis cette date et ne cesse d’évoluer au sein de HEM Business School et maintenant au sein de HEM Engineering School également.
Chiffres Clés de HEM
33 ans d’expérience
1.500 étudiants
Une équipe d’une quarantaine d’enseignants-chercheurs permanents
Plus de 250 enseignants vacataires universitaires et professionnels
Plus d’une cinquantaine d’enseignants internationaux
Une soixantaine de cadres et de collaborateurs administratifs dédiés
+ 6.000 diplômés
5 Campus, HEM Business School & HEM Engineering School
1 Centre de recherche, ECONOMIA avec une plateforme de recherche électronique
+ 100 partenariats académiques et entreprises
1 Fondation HEM
