Le ministre de l’Économie, des finances et de la réforme de l’administration, Mohamed Benchaâboun, a représenté Sa Majesté le Roi Mohammed VI au Sommet sur le financement des économies africaines, mardi à Paris. Ce Sommet international s’inscrit dans la continuité des initiatives lancées, aux niveaux régional et international, pour accompagner les pays de l’Afrique dans leurs efforts pour surmonter les multiples chocs induits par la pandémie du nouveau coronavirus (Covid-19), indique un communiqué de la Direction du Trésor et des finances extérieures (DTFE) relevant du ministère.
Le ministre a réitéré, à cet égard, l’appui du Royaume du Maroc à cette initiative ainsi qu’à tous les efforts de la communauté internationale visant à concrétiser les ambitions de développement et d’émergence du continent africain, conformément à la vision éclairée de S.M. le Roi pour une Afrique prospère et autonome. Il a souligné, par ailleurs, le caractère structurel de la problématique du financement des économies africaines et le besoin d’y apporter des réponses concrètes et durables. M. Benchaâboun a également insisté sur la nécessité d’accorder une attention particulière aux besoins de financement des pays africains à revenu intermédiaire, de par le rôle primordial que pourraient jouer ces pays comme pôles de croissance sous-régionaux. Il a, en outre, réitéré l’adhésion du Maroc aux recommandations contenues dans la déclaration du Sommet et qui ont porté principalement sur la réponse aux besoins de financement des pays africains, l’appui au secteur privé comme acteur majeur dans la dynamique de croissance et de création d’emplois et l’émergence/financement de projets d’infrastructures de qualité. Le Sommet a été marqué par la participation de plusieurs Chefs d’État et de gouvernements africains et européens, ainsi que des dirigeants de l’Union européenne, de l’Union africaine et de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique. Ont également pris part à ce Sommet les dirigeants des principales institutions financières régionales et internationales et des organisations multilatérales, notamment le Fonds monétaire international, le Groupe Banque mondiale, la Banque africaine de développement et l’Organisation mondiale du commerce. n
