Auteur d’une entame de saison désastreuse, après avoir occupé le dernier rang du classement de la Botola D1 pendant de longues semaines sous les ordres de Abdessalam Ouaddou, le Mouloudia d’Oujda s’est finalement ressaisi et a même failli décrocher une place africaine sous les ordres du coach français Bernard Casoni. À l’heure de faire le bilan, mardi à l’occasion d’un point de presse, le président du MCO, Mohamed Houar, a remercié tous les staffs et les composantes du club, qui ont permis à la formation de rebondir et de finir en beauté. Toutefois, les effets de la crise continuent de menacer la stabilité du Mouloudia et pourraient même saper sa prochaine saison, selon le président Houar. «Les contraintes financières ont empêché le Mouloudia d’Oujda de réaliser de meilleurs résultats au cours de cette saison. J’ai toujours clamé que j’étais venu au club pour remporter des titres. On n’a pas atteint cet objectif cette saison, mais on a au moins redoublé d’efforts pour maintenir notre position au classement général. L’équipe a encore décroché la cinquième place au classement de la Botola Pro D1, soit la même performance que lors de la précédente saison, grâce aux efforts des différents staffs. Toutefois, cette continuité est toujours menacée par le manque de ressources», a reconnu Mohamed Houar, mardi. Le président des Orientaux a ensuite appelé les différents acteurs de la ville à soutenir le club en cette période critique, rappelant les difficultés rencontrées au cours du précédent exercice : «Les contraintes financières ont directement impacté notre parcours sportif cette saison. À titre d’exemple, je tiens à rappeler que les joueurs ont observé quelques grèves et ont boycotté des séances d’entraînement. Je tiens aussi à préciser qu’il est de leur droit de réagir ainsi, car ils sont en fin de compte des salariés qui n’ont pas perçu leur dû. Il va falloir se serrer les coudes pour dépasser cette crise, car le MCO ne peut pas compter sur ma seule personne. Le club mérite l’engagement de tous ses supporters».
