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Le monde de l’après-Covid au 10e Festival international de cinéma et de la mémoire commune de Nador

«Le Cinéma et le monde post-Covid-19» est le sujet autour duquel va tourner toute la programmation du dixième Festival international de cinéma et de la mémoire commune (FICMC) de Nador, prévu du 16 au 21 novembre prochain. Cette édition se déroulera en présence d’une élite de cinéastes des pays méditerranéens et des acteurs des droits politiques et humains, qui vont célébrer le cinéma et la parution du «Manifeste de Nador pour insuffler une nouvelle âme de la Méditerranée».

Le monde de l’après-Covid au 10e Festival international de cinéma  et de la mémoire commune de Nador

Le Festival international de cinéma et de la mémoire commune de Nador se distingue par sa spécificité, en tant qu’événement cinématographique qui s’intéresse à la mémoire commune. La 10e édition de cette manifestation, prévue du 16 au 21 novembre, sera une opportunité pour discuter, débattre et penser ensemble au monde de l’après-Covid-19, avec la remise du prix «Mémoire pour la démocratie et la paix» à l’originaire de Nador et ancienne ministre française, Najat Belkacem, qui participera au colloque international sur les répercussions de la crise pandémique et le monde de l’après-Covid.

Dans sa présentation de cette édition, le président du Centre de la mémoire commune pour la démocratie et la paix (CMCDP), Abdessalem Boutayeb, a indiqué que le cinéma a, plus ou moins, pu surmonter les contraintes causées par la pandémie, qui a épuisé le monde de la culture et de l’art pendant de nombreux mois. «C’est pour cela que le festival fait le pari d’étudier le monde post-Covid-19, afin de répandre un nouvel esprit en Méditerranée, pour que la vie puisse revenir à ce qu’elle était et que le voyage continue de promouvoir la démocratie et les droits de l’Homme ici et là». C’est toujours dans le même concept et la volonté de mener un débat fructueux autour des valeurs partagées par les citoyens des deux rives, que le Centre de la mémoire commune pour la démocratie et la paix continue de faire rayonner ce festival pour établir des relations d’échange et de dialogue entre les cinéastes de ces différents pays. Ainsi, le CMCDP parie sur le cinéma comme porte d’entrée fondamentale pour défendre les droits de l’Homme et instaurer les valeurs de coexistence et de dialogue constructif entre les différents peuples et religions. D’où l’idée d’attribuer un prix international «Mémoire pour la démocratie et la paix» à des personnalités qui ont contribué à faire respecter les nobles valeurs humaines et à défendre les droits de l’Homme.
À ce propos, Abdessalem Boutayeb souligne que «le CMCDP est conscient de l’importance et de l’utilité du travail sur la mémoire pour renforcer la démocratie et la paix. Le Centre est convaincu que la consolidation des valeurs humaines, dans leur dimension universelle, contribue à atténuer l’impact des problématiques relatives à la mémoire collective et commune, d’où sa défense du principe de coexistence entre les peuples, les cultures et les individus, tout en prônant la réduction des écarts d’ordre religieux, linguistique et identitaire et en préconisant la résolution des différends par le recours au dialogue, à la communication et à l’interaction. Cette année, les discussions prendront une autre tournure et se focaliseront sur le monde de l’après-Covid-19».

Toutefois, les compétitions du festival verront la participation de 7 longs métrages de différentes nationalités qui vont concourir pour les Prix du festival, puis 6 documentaires et 13 courts métrages, reflétant différentes expériences humaines et détails d’un monde transformé par la crise sanitaire. Trois jurys vont départager ces films, dont le Jury du long métrage présidé par la réalisatrice allemande Lucia Blasius, le Jury documentaire présidé par l’historien français Michel Dray, puis le Jury du court métrage qui sera présidé par le réalisateur égyptien Bassil Ramsès. Pour les hommages, le festival a porté son choix sur la réalisatrice et productrice Izza Genini, l’actrice afghane MaMalalai Zikria et Leila Meziane, présidente de la Fondation Benjelloun Meziane. Le festival va également célébrer le regretté et ami de cet événement Edgardo Bechara, qui était directeur du Festival international du cinéma arabe et latin. 


Autres activités

En plus des projections de films, le Festival compte organiser une master class, en présence de Carlos Rozado, président du Comité du cinéma espagnol, pour parler des répercussions du cinéma et de son impact sur le tourisme et le développement des villes et pays qui accueillent les tournages des films et des séries télévisées, puis un atelier sur le cinéma, encadré par le réalisateur irakien Layth Abdulamir.

 

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