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Les MRE font valoir leur «droit constitutionnel» à la participation aux prochaines élections

La «Coordination des partis politiques marocains à l’étranger», composée de représentants des formations politiques de la majorité et de l’opposition, appellent à l’Arbitrage Royal pour faire valoir le droit des Marocains du monde à la participation politique. Elle vient de rendre public un communiqué dans ce sens dans lequel elle met en avant les arguments plaidant en faveur de la participation politique des MRE.

Les MRE font valoir leur «droit constitutionnel» à la participation aux prochaines élections

Les Marocains du monde tiennent toujours à leur droit à la participation politique lors des prochaines échéances électorales. En effet, la «Coordination des partis politiques marocains à l’étranger», qui avait fait du lobbying dans ce sens depuis le début de l’année, n’en démord pas. Cette Coordination, qui regroupe les responsables du dossier des Marocains du monde au sein des huit formations politiques de la majorité et de l’opposition (PJD, RNI, USFP, MP, UC, Istiqlal, PAM et PPS) en appelle aujourd’hui à l’Arbitrage Royal. Dans son dernier communiqué publié au cours de cette semaine, les signataires de ce communiqué comptent sur l’Arbitrage Royal comme dernière voie «pour rendre justice aux Marocains résidants à l’étranger et contre la marginalisation et l’exclusion politique dont ils font l’objet», est-il souligné dans le communiqué.

Les signataires de ce communiqué invoquent dans ce cadre  leurs droits constitutionnels et considèrent que les dispositions de la loi organique qui devra encadrer les prochaines législatives sont en contradiction avec l’esprit de la Constitution s’agissant des droits dévolus aux Marocains du monde, notamment leur droit à la pleine citoyenneté. À ce sujet, ils mettent en avant l’article 14 de la Constitution qui dispose que «la Royaume du Maroc œuvre à la protection des droits et des intérêts légitimes des citoyennes et des citoyens marocains résidant à l’étranger, dans le respect du droit international et des lois en vigueur dans les pays d’accueil…»

De la sorte, ils dénoncent ce qu’ils qualifient de poursuite de la politique d’exclusion des MRE et leur privation de leur droit de participer à la gestion de la chose publique. «Ce qui constitue une atteinte aux droits de 15% de citoyens marocains et porte préjudice aux intérêts stratégiques du Maroc. Intérêts qui veulent que toutes les forces nationales soient mobilisées pour faire face aux défis politiques, économiques, sociaux et culturels, notamment dans la période post-pandémie», expliquent-ils dans leur communiqué. Poursuivant leurs arguments, ils considèrent qu’il serait inconcevable de réfléchir à un nouveau modèle économique sans l’association, «effective», des Marocains du monde. «Et ce non seulement en raison de leur rôle central dans l’appui des équilibres financiers et économiques en général, mais aussi en raison de leur expérience en matière de gestion et de bonne gouvernance ainsi qu’en matière de recherche scientifique et leur leadership politique dans les pays d’accueil», ajoutent-ils.
Les signataires du communiqué considèrent aussi que la participation politique à laquelle ils aspirent est liée également aux institutions et aux outils de démocratie participative qui doivent également faire l’objet de remise en cause. Ils citent dans ce sens le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger, la Fondation Hassan II pour les Marocains résidant à l’étranger et le Conseil supérieur des oulémas. n

 

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