Menu
Search
Mardi 23 Décembre 2025
S'abonner
close
Mardi 23 Décembre 2025
Menu
Search

Mustapha Hadji dans le groupe consultatif sur la périodicité de la Coupe du monde

Mustapha Hadji fait partie d’un panel d’anciens joueurs internationaux, invités par la FIFA pour discuter de l’avenir du football masculin. Le principal sujet à l’ordre du jour de la réunion, qui se tiendra à Doha ce jeudi, concerne la périodicité de la Coupe du monde. La proposition faite par la Fédération de l’Arabie saoudite en mai dernier de faire jouer le Mondial tous les deux ans ne cesse d’amasser les soutiens, malgré l’opposition de l’UEFA et des grands clubs européens.

Mustapha Hadji dans le groupe consultatif  sur la périodicité de la Coupe du monde
Gianni Infantino, président de la FIFA, et Arsène Wenger, directeur de développement du football dans le monde.

L’ancien international marocain Mustapha Hadji fait partie d’un panel de joueurs et d’entraîneurs issus du monde entier, qui se réunit cette semaine à Doha, avec Arsène Wenger, directeur du développement du football mondial de la FIFA. Officiellement, ce groupe consultatif technique discute de l’avenir du football masculin dans le monde. En réalité, c’est de la périodicité de la Coupe du monde qu’il s’agit. En mai dernier, la Fédération de l’Arabie saoudite a proposé de faire jouer le Mondial tous les deux ans. Depuis, la réticence à l’idée commence à s’estamper et les soutiens sont de plus en plus ouverts. Or pour faire passer un changement aussi radical, la FIFA a besoin du soutien des premiers concernés : les joueurs. Se plaignant souvent d’un calendrier trop chargé, entre les saisons domestiques, les matchs éliminatoires internationaux et les différents tournois continentaux, les joueurs font volontiers part de leur mécontentement.

L’UEFA et ses puissants clubs font de la résistance

Jusqu’à présent, ce sont 80 joueurs et entraîneurs qui ont pris part aux discussions. Parmi eux, Roberto Carlos (Brésil), Ronaldo Luis Nazário de Lima (Brésil), Mikaël Silvestre (France), Peter Schmeichel (Danemark), Alessandro Altobelli (Italie), Iván Córdoba (Colombie), Didier Drogba (Côte d’Ivoire) et tant d’autres. Mais si la FIFA a réussi à amadouer certains de ces grands noms du football, au même titre que des fédérations africaines  et asiatiques, le gros morceau se trouve en Europe. Le président de l’UEFA, le Slovène Aleksander Ceferin, est catégoriquement opposé à l’idée d’une Coupe du monde biennale. «Le joyau de la Coupe du monde avait de la valeur précisément en raison de sa rareté», a déclaré Ceferin, devant 160 représentants de clubs lors de l’Assemblée générale de la puissante Association des clubs européens (ECA) à Genève. «La tenir tous les deux ans entraînera plus de randomisation, moins de légitimité et, malheureusement, diluera la Coupe du monde elle-même.» Le bras de fer est loin d’être terminé. 

Lisez nos e-Papers