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Le secrétaire général du Parti du progrès et du socialisme, Mohamed Nabil Benabdallah, a défendu le poids et les positions de principe de sa formation politique, soulignant que le PPS est parmi les partis les plus influents, malgré son faible poids électoral et son classement au sixième ou septième rang en termes de voix électorales.
Invité mardi dernier au Forum de la MAP pour débattre des préparatifs du parti et de ses perspectives à la veille des échéances électorales, le chef du parti du livre a indiqué que sa formation politique aspirait à avoir un score important lors des futures élections législatives, que rien n’était joué à l’avance et que la forte adhésion des citoyens pourrait aider le parti à créer la surprise et occuper un rang avancé. Le haut responsable reste toutefois réaliste quant à son poids électoral actuel. «Nous sommes un parti de gauche qui défend un certain nombre de principes, mais nous ne disposons malheureusement pas d’une large base électorale pour plusieurs considérations, donc je reconnais que le PPS ne peut à lui seul constituer une alternative de changement, mais il pourra constituer un front avec le Parti de l’Istiqlal et le PAM», souligne-il.
Réagissant aux critiques que le PPS pourrait essuyer en raison de cette éventuelle coalition, Nabil Benabdallah répond fermement que «le PPS n’a jamais changé ses positions et est resté fidèle à ses principes, ce qui lui a coûté cher sur le plan électoral. Aujourd’hui, notre parti ne peut pas rester isolé sur la scène politique. Il s’est donc rangé, en partant de sa position, dans l’opposition aux côtés du Parti de l’Istiqlal, qui est un parti patriotique et historique et qui partage les mêmes principes, et le Parti authenticité et modernité (PAM), qui a connu une nouvelle dynamique avec l’installation de la nouvelle direction». M. Benabdallah a par ailleurs indiqué que son parti planchait actuellement sur l’examen des moyens à mettre en œuvre pour remédier à ses insuffisances, estimant que la forte participation des citoyens au vote pourra permettre à sa formation politique de figurer dans les cinq premiers rangs. Le secrétaire général du PPS a expliqué dans ce sens que son parti devait trouver la formule appropriée entre sa volonté de garder les mêmes orientations politiques et la nécessité d’assumer les conséquences de ses positions. Sur un autre registre, M. Benabdallah a estimé que les partis politiques étaient appelés plus que jamais à jouer un rôle décisif dans le processus de conciliation du citoyen avec l’environnement politique et la gestion de la chose publique, en adoptant un discours crédible, en veillant à une gestion interne transparente et en préservant les mêmes positions tout en s’ouvrant sur les jeunes compétences.
