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Nasser Bourita : Face à la pandémie, Sa Majesté le Roi a placé la mobilisation et l’action solidaire comme prérequis pour surmonter les défis du continent

Face à la pandémie de la Covid-19, Sa Majesté le Roi Mohammed VI a placé la mobilisation et l’action solidaire comme prérequis pour surmonter les défis du continent, a affirmé samedi le ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita. Intervenant à l’occasion de la 34e session ordinaire du Sommet de l’Union africaine (UA) qui se tient par visioconférence, M. Bourita a indiqué qu’alors que l’on annonçait, dès le début de la pandémie, un scénario catastrophe pour l’Afrique, notre continent a su déjouer les pires pronostics. «Notre continent a su montrer sa ténacité, il a fait preuve de cohérence dans la gestion de la pandémie sans jamais lésiner sur les efforts ni perdre de vue le chemin de l’émergence», s’est félicité le ministre.

«Le Royaume du Maroc, conformément à la vision de S.M. le Roi, est convaincu que pour renforcer la résilience africaine contre les épidémies et favoriser le relèvement économique, trois champs d’action d’importance primordiale pour notre continent méritent toute la considération de cette Assemblée», a relevé M. Bourita. Il s’agit d’abord de la conception de plans de relance économique et de stratégies sectorielles innovantes post-Covid pour une économie inclusive et un développement économique et humain durable, a-t-il précisé, notant, à cet égard, que le Maroc est disposé à partager les éléments de son plan de réponse lancé conformément aux Instructions Royales, dès l’apparition de la pandémie.

Ensuite, l’aide sociale dont l’accès aux soins et à la vaccination doit être octroyé au profit des citoyens, des migrants et des réfugiés, a soutenu M. Bourita, soulignant que c’est le choix qu’a fait le Maroc sous la conduite éclairée du Souverain pour faire bénéficier les résidents étrangers, notamment africains, de la vaccination et des soins. Une décision naturelle qui s’inscrit en harmonie avec la stratégie nationale d’immigration et d’asile du Royaume et qui découle du Leadership de Sa Majesté le Roi en matière migratoire dans le continent, a expliqué M. Bourita, ajoutant que le Royaume du Maroc a été le premier pays africain à lancer une large campagne de vaccination dont ont bénéficié, à ce jour, 400.000 personnes.

Enfin, l’intégration régionale dans ses dimensions politiques, économiques et sociales, à travers le renforcement de la coopération Sud-Sud et le codéveloppement, doit être basée sur la complémentarité et la solidarité agissante, a poursuivi le ministre, qui a insisté sur le renforcement du rôle des 8 Communautés économiques régionales en tant que piliers de l’intégration continentale dans l’élaboration et la mise en œuvre de la stratégie.

Cette pandémie, a fait observer M. Bourita, a démontré plus que jamais que la mobilisation et l’action solidaire de tous sont des prérequis clés pour surmonter les défis multiples du continent, et pour atteindre l’objectif ultime de «l’Afrique que nous voulons», conformément à la vision de Sa Majesté le Roi. C’est dans ce cadre que s’inscrit l’initiative de Sa Majesté le Roi Mohammed VI d’octroyer une assistance en produits médicaux et de protection à 21 pays africains, a rappelé le ministre.

Le responsable n’a pas manqué d’adresser les félicitations chaleureuses de Sa Majesté le Roi Mohammed VI au Président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, pour son accession à la Présidence de l’UA, réitérant le plein soutien du Souverain pour la réussite de M. Tshisekedi dans ses fonctions à la tête de l’UA au service des causes de notre continent dans un contexte difficile. Il a également exprimé la reconnaissance du Royaume du Maroc au Président de la Commission, Moussa Faki, et à la commissaire, Amira Al Fadel, pour leurs efforts dans la lutte contre la pandémie.

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Le Maroc appuie le processus nécessaire et pragmatique de réforme institutionnelle de l’organisation panafricaine

Le Maroc, en tant que membre du Comité consultatif sur la réforme institutionnelle de l’UA, appuie le processus de réforme institutionnelle de l’Union africaine (UA) depuis son lancement, parce qu’il est nécessaire dans sa substance et pragmatique dans sa démarche, a affirmé samedi le ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita.  Intervenant à l’occasion de la 34e session ordinaire du Sommet de l’Union africaine (UA) qui se tient par visioconférence, M. Bourita a indiqué qu’en cohérence avec la Vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, «notre famille institutionnelle doit évoluer vers une plus grande efficacité et une rationalisation de l’organisation panafricaine, afin d’être en phase avec les attentes des populations africaines».

C’est dans cet esprit que le Royaume s’est inscrit dans le processus de réforme institutionnelle de l’UA, notant dans ce sens que «le Rapport intérimaire sur la réforme institutionnelle de l’UA, présenté par le Président de la République du Rwanda, Paul Kagame, est un exemple de détermination structurante et de leadership clairvoyant, sur un chantier des plus stratégiques pour notre Union». Pour le Royaume du Maroc, l’année 2021 est aussi déterminante que 2002, qui a vu notre organisation faire sa première mue institutionnelle. À ceci près que nous le faisons aujourd’hui avec le recul de l’expérience, avec la confiance de nos acquis, mais aussi les enseignements de nos lacunes, a relevé M. Bourita. «Nous devons prendre la mesure de ce tournant institutionnel», a souligné le ministre, estimant que l’UA est au commencement d’un chapitre nouveau que nous voulons enraciner dans le panafricanisme authentique, qui s’inspire de la vision des pères fondateurs. «Nous l’affirmons avec d’autant plus de loyauté à cette vision que nous célébrons fièrement le soixantenaire de la Conférence de Casablanca de 1961». Ainsi, le Maroc se félicite que, grâce au leadership du Président Kagame et de l’engagement du Président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, ce processus se déroule à travers une démarche exemplaire de dialogue, de co-construction et de co-appropriation, dans laquelle nous nous mobilisons pour moderniser l’UA et l’outiller pour l’avenir, a ajouté M. Bourita. Mais autant le Royaume se félicite des progrès réalisés dans la mise en place des organes et structures décidés par ce processus, autant il souligne l’importance de parachever ce processus de manière prompte, dans un esprit de consensus et de co-appropriation, a rappelé M. Bourita, relevant que «la crédibilité de notre organisation se détermine à la lumière de sa cohérence et de son efficacité».

C’est pour cela que le Royaume reste convaincu que la réforme aura un goût d’inachevé tant que l’un des organes principaux de l’UA, en l’occurrence le Conseil de paix et de sécurité, n’a pas fait l’objet d’un examen lucide et d’une réforme profonde, comme l’a recommandé le Rapport du Président Kagame, a fait observer M. Bourita, appelant à s’y atteler, sans retard, «si nous tenons à nous donner les outils de raffermir la paix et la stabilité de notre continent».

Dans Son discours au 29e Sommet de l’UA, S.M. le Roi Mohammed VI a souligné que «la mise en œuvre de cette réforme n’est plus un luxe, mais une impérieuse nécessité, au regard des enjeux et des défis considérables que notre continent doit relever», a poursuivi M. Bourita, arguant que si «la réforme structurelle est nécessaire, elle ne se suffit pas à elle-même, mais doit aller de pair avec une évolution profonde de la culture institutionnelle». La modernisation des méthodes de travail, la culture du résultat, l’esprit de responsabilité, le souci permanent de la qualité, mais aussi celui de l’éthique, de la transparence et de la bonne gouvernance, sont tout aussi déterminants que la rationalisation des organes et des instances, a-t-il soutenu.

À cet effet, l’unité de réforme institutionnelle doit être renforcée par des moyens humains et logistiques suffisants et adéquats, pour réussir sa mission, dans le cadre d’une politique de suivi et de reddition des comptes, a étayé le ministre marocain, notant que les États membres de l’Union africaine ne peuvent se satisfaire d’une réforme réussie sans une véritable autonomie financière de l’Organisation répondant aux prérequis de transparence, d’inclusive, d’égalité et d’équité. «Le Royaume du Maroc restera engagé, comme il l’a toujours été, pour faire avancer ce processus auquel il croit profondément, comme levier stratégique pour l’Afrique que nous voulons», a conclu M. Bourita. 

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Le nouveau Président en exercice de l’Union africaine plaide pour «une Afrique au service des peuples»

Le nouveau Président en exercice de l’Union africaine, le Président de la République démocratique du Congo, Félix-Antoine Tshisekedi, a plaidé samedi pour «une Afrique au service des peuples». Le Président Félix-Antoine Tshisekedi, qui intervenait lors de la séance d’ouverture de la 34e session ordinaire du Sommet de l’Union africaine qui se tenait par visioconférence, a salué dans ce sens les progrès accomplis dans l’intégration en Afrique en citant notamment la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine et le début des échanges commerciaux en janvier dernier. Le démarrage des échanges «représente un acte d’indépendance économique qui fait face à des défis certains liés au développement industriel des nos pays», a ajouté M. Tshisekedi qui s’est s’est dit honoré d’assurer la présidence de l’organisation panafricaine. Le nouveau président de l’UA a relevé, d’autre part, que le continent fait face à plusieurs défis sécuritaires (faire taire les armes dans plusieurs régions d’Afrique), du changement climatique et de la sécurité alimentaire. Évoquant la pandémie du coronavirus, M. Tshisekedi a salué l’ingéniosité et la détermination dont les africains ont fait montre pour lutter contre cette pandémie, appelant les dirigeants du continent à ne pas baisser les bras et continuer à relever les défis sanitaires. À la fin de son allocution, le Président en exercice de l’Union africaine a procédé au lancement du thème de l’année : «Arts, culture et patrimoine : leviers pour construire l’Afrique que nous voulons».

La Rwandaise Monique Nsanzabaganwa élue vice-présidente de la Commission de l’Union africaine

L’ancienne gouverneure adjointe de la Banque nationale du Rwanda, Dr Monique Nsanzabaganwa, a été élue samedi vice-présidente de la Commission de l’Union africaine, a annoncé le président de la Commission, Moussa Faki Mahamat. Monique Nsanzabaganwa a recueilli 42 voix lors du vote organisé à l’occasion de la 34e session ordinaire du Sommet de l’Union africaine qui a entamé ses travaux samedi par visioconférence. Dans un tweet, le président de la Commission de l’UA, qui a été réélu pour un deuxième mandat, a félicité la nouvelle vice-présidente. L’élection du nouveau leadership de la Commission de l’UA est l’un des moments forts de cette 34e session ordinaire du Sommet de l’organisation panafricaine.

La nouvelle Commission de l’Union africaine qui sera issue du 34e Sommet de l’Union africaine devra parachever la réforme et s’atteler avec célérité à la mise en œuvre des projets phares de l’agenda 2063, avait affirmé dans la journée le président de la Commission de l’UA. «La session de cette assemblée aura la particularité historique d’élire le leadership de la Commission. Ainsi refondée, la nouvelle Commission, devra parachever la réforme, répondre sans tarder aux attentes pressentes des États et s’atteler avec célérité à la mise en œuvre des projets phares de l’agenda 2063», a souligné Moussa Faki Mahamat lors de la séance d’ouverture de la 34e session ordinaire du Sommet de l’UA.

Le Nigérian Bankol Adeoye élu commissaire chargé des Affaires politiques, de la paix et de la sécurité

Le diplomate nigérian Bankole Adeoye a été élu commissaire chargé des Affaires politiques, de la paix et de la sécurité de l’Union africaine, indique-t-on auprès de l’Union. Lors des élections organisées à l’occasion de la 34e session ordinaire du Sommet de l’Union africaine qui tenait, samedi et dimanche, ses travaux par visioconférence, Josefa Sacko de l’Angola a été réélue commissaire chargée de l’Agriculture, du développement rural, de l’économie bleue et de l’environnement durable, Albert Muchanga de la Zambie a été reconduit en tant que commissaire chargé du développement économique, du commerce et de l’industrie et des mines et Amani Abou-Zeid (Égypte) a aussi été réélue commissaire chargée des Infrastructures et de l’énergie. Les élections pour les postes de la Santé, affaires humanitaires et développement social, et l’Éducation, la science, la technologie et l’innovation ont été reportées à la prochaine réunion du Conseil exécutif, souligne un communiqué de l’Union. «Les élections témoignent des progrès accomplis dans la mise en œuvre des réformes institutionnelles de l’Union», souligne le communiqué. À rappeler que le président sortant de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, a été réélu pour un mandat de quatre ans à la tête de la Commission et l’ancienne gouverneure adjointe de la Banque nationale du Rwanda, Dr Monique Nsanzabaganwa, a été élue vice-présidente de la Commission de l’Union africaine.

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