L’accompagnement par l’Union européennes des réformes structurantes, menées sous les Hautes Orientations de Sa Majesté le Roi, était au cœur des entretiens tenus jeudi en visioconférence entre le ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger (MRE), Nasser Bourita, et le commissaire européen au Voisinage et à l’élargissement, Olivér Várhelyi. L’amplitude des chantiers de réformes structurantes du Maroc, menés sous les Hautes Orientations du Souverain, milite en faveur d’une mobilisation conséquente de l’ensemble des instruments de l’Union européenne pour accompagner le Maroc dans le contexte post-Covid avec l’objectif partagé d’une reprise socio-économique dynamique et rapide, a souligné M. Bourita, cité dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des MRE.
Cette dynamique vertueuse, rendue possible par la Déclaration politique conjointe adoptée en juin 2019, permet d’entrevoir la conclusion de nouveaux projets de partenariat stratégiques et mutuellement bénéfiques dans un avenir proche, fait savoir la même source. MM. Bourita et Várhelyi ont, par ailleurs, convenu d’élaborer un cadre stratégique d’actions pour la mise en œuvre du Nouvel Agenda pour la Méditerranée de l’UE et du Plan économique et d’investissement qui l’accompagne, d’autant plus que ces deux instruments sont en parfaite convergence avec les priorités du Royaume, tracées par Sa Majesté le Roi Mohammed VI.
De son côté, M. Bourita a soulevé la question de la catégorisation du Maroc dans certaines listes qui interpelle, dans la mesure où elle ne tient pas compte de la globalité des relations et s’inscrit à rebours de la démarche partenariale adoptée. À cet égard, le ministre a rappelé que le dialogue et la concertation doivent constituer la base du partenariat Maroc-UE, loin de tout automatisme et unilatéralisme, afin d’offrir l’équilibre, la clarté et la prédictibilité nécessaires à sa pérennité. À ce titre, les deux responsables ont convenu de poursuivre et d’intensifier leur coordination pour agir dans l’intérêt des relations entre le Maroc et l’Union européenne.