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Les Nations unies confortent le leadership du Maroc en matière de lutte contre le terrorisme en Afrique

Les Nations unies confortent le leadership du Maroc en matière de lutte contre le terrorisme en Afrique

Le ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, a procédé, hier à Rabat, à l’inauguration du siège du Bureau du Programme pour la lutte contre le terrorisme et la formation en Afrique de l’UNOCT avec la participation, par visioconférence, du secrétaire général adjoint de l’UNOCT, Vladimir Voronkov. Le Maroc et l’Organisation des Nations unies avaient signé, en octobre dernier un Accord de siège pour l’établissement au Maroc du Bureau du Programme pour la lutte contre le terrorisme et la formation en Afrique de l’UNOCT (United nations Office of Counter-Terrorism).

Le choix du Maroc pour abriter le Bureau du Programme pour la lutte contre le terrorisme et la formation en Afrique de l’UNOCT «reflète l’ambition de conjuguer les efforts afin de faire face aux défis liés à la menace terroriste grandissante en Afrique ces dernières années». Il s’agit sans conteste d’une reconnaissance de l’engagement ferme et sans équivoque du Royaume dans la lutte mondiale  contre le terrorisme et son expertise reconnue dans ce domaine. Dans ses rapports sur la menace terroriste dans le monde, le département d’État américain relève toujours la pertinence de la stratégie antiterrorisme du Maroc, tout en mettant en exergue la «coopération solide et de longue date» entre les États-Unis et le Royaume dans ce domaine. 
Autre preuve de la reconnaissance des efforts du Royaume dans ce domaine, son élection en mars 2019 à Malaga à l’unanimité pour la troisième fois en tant que coprésident du Forum mondial de lutte contre le terrorisme (Global Counterterrorism Forum-GCTF). Après deux mandats consécutifs, menés conjointement avec les Pays-Bas, le Maroc co-préside le GCTF avec le Canada pour la période 2020-2022. Ce troisième mandat est une confirmation du rôle pionnier joué par le Maroc au sein de ce Forum créé en 2011 et un témoignage fort de la confiance renouvelée de ses membres dans la capacité du Royaume  à conduire et à coordonner  les efforts de cette  structure regroupant 30 membres parmi les plus engagés en matière de lutte contre le terrorisme.
Pour toutes ces raisons, les Nations unies ont choisi en toute logique le Maroc pour abriter le Bureau du Programme pour la lutte contre le terrorisme et la formation en Afrique de l’UNOCT. Ce Bureau, le premier du genre en Afrique, vise à «renforcer la capacité des États membres par l’élaboration de programmes nationaux de formation à la lutte contre le terrorisme», avait indiqué M. Bourita, en marge de la cérémonie de signature l’ Accord de siège en octobre dernier. Le Maroc, avait dit le ministre, s’engage à œuvrer de concert avec cette nouvelle structure afin de créer un portefeuille dynamique de formation de pointe qui évolue et s’adapte à la mission «en perpétuel changement et de plus en plus difficile de prévention, de détection et de poursuite des activités terroristes».

Pour réussir ce pari, «nos actions doivent être en parfaite adéquation avec les besoins des États africains, complémentaires aux différentes initiatives lancées par ces États, développées avec la contribution des États africains et partagées entre les partenaires dans une approche coopérative et solidaire», avait souligné le chef de la diplomatie marocaine. La création de ce centre, fruit d’un travail acharné de plus de neuf mois, intervient alors que l’Afrique est victime d’une recrudescence «alarmante» des actes terroristes depuis 2020, a-t-il précisé.

En effet, ces actes ont crû de 31% depuis 2011, en s’établissant à 4.100 victimes au premier semestre de l’année 2020, alors que le nombre de décès dus au terrorisme a bondi de 26% en une année (12.507 contre 9.944 aux premiers six mois de 2019). Au Sahel, théâtre du plus considérable regain de violence, les actes de Jama’at Nusrat al Islam wal Muslimin (JNIM) et de Daech ont été multipliés par sept depuis la mi-2017. Dans le Lac Tchad, la situation n’est pas moins sombre. le nombre des victimes des attaques terroristes de Boko Haram et de Daech a presque doublé depuis juin 2017, passant de 506 à 964 personnes.  Ces chiffres montrent que l’Afrique a besoin plus que jamais d’une action «immédiate et déterminée» pour stabiliser le continent, consolider sa sécurité et lui permettre de se concentrer sur le développement durable, comme l’a toujours recommandé Le Maroc. 
 

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