Connexion
L’encours de la dette extérieure publique est monté à 374,3 milliards de DH à fin 2020. Soit un niveau record, en augmentation de 10% sur un an, équivalant à 34,9% du PIB. Cette hausse est en grande partie imputable au Trésor dont l’encours s’est alourdi de 23,54% à 199,5 milliards contre 174,8 milliards pour les autres emprunteurs publics. À fin décembre 2020, le Trésor pèse ainsi 53,3% dans l’encours global, contre 45,7% pour les établissements et entreprises publics (EEP), 0,5% pour les collectivités territoriales, 0,4% pour les institutions financières publiques et 0,1% pour les institutions d’utilité publique. La structure de cet encours montre que les institutions internationales multilatérales (comme la Banque mondiale) demeurent les principaux créanciers (48,9%) devant les marchés financiers internationaux & Banques commerciales (28,1%) et les bilatéraux (23,0% avec 16,0% pour l’UE et 2,8% pour les pays arabes). En termes de devises, 60,7% de l’encours est libellé en euro, 29,8% en dollar américain et 3% en yen japonais. Les autres devises cumulées représentent 6,5%. Selon les derniers chiffres publiés par la Direction du Trésor et des finances extérieures (DTFE), en 2020, les tirages sur emprunts extérieurs publics ont porté sur 75,8 milliards de DH, dont 62,9 milliards mobilisés par le Trésor qui a consacré 13,1 milliards aux appuis aux réformes, 10,1 milliards de DH aux mesures d’atténuation des impacts Covid-19 et 2,2 milliards aux projets du Budget. Les autres tirages, soit 12,9 milliards de DH, concernent des projets des EEP, collectivités territoriales et institutions d’utilité publique. Par ailleurs, à fin 2020, le service de la dette extérieure publique s’est élevé à 41,4 milliards de DH : 24,0 milliards réglés par le Trésor et 17,4 milliards par les autres emprunteurs.
